Dans un communiqué de presse, le bureau du MoDem du Doubs « condamne avec la plus grande fermeté les violences et les slogans prononcés lors de la manifestation des « gilets jaunes » du 16 février à Besançon ». Le parti réitère « son soutien plein et entier aux forces de l’ordre ».
« Quand une manifestation entrave chaque samedi la liberté de circuler de milliers de citoyens, quand elle cible sciemment l’activité économique du Grand-Besançon, paralyse le réseau de transport en commun, quand elle provoque des affrontements avec les forces de l’ordre, occasionne dégradations et panique à l’entrée du centre commercial Chateaufarine, il est de notre devoir, nous, Démocrates, de réagir avec force » explique l’élu bisontin Laurent Croizier, président du Modem du Doubs . Mr Croizier pointe notamment les leaders, qui se cachent derrière le mouvement, « pour imposer leurs discours de haine, anti-justice, anti-police, anti-élite, anti-capitaliste et la remise en cause des fondements républicains » .
Le Modem du Doubs appelle les gilets jaunes « ne se reconnaissant pas ou plus, dans ces discours extrémistes sans issue, à se désolidariser et à ne plus appeler à manifester ». Pour Laurent Croizier, le mouvement actuel « n’a plus rien à voir avec les revendications sociales et économiques initiales ». Pire encore, selon l’élu, les manifestations du samedi fragilisent davantage ceux qui se trouvent déjà en situation précaire. Pour étayer ses propos, il évoque « les 72.000 salariés contraints au chômage partiel depuis novembre dernier » en France, date du lancement de la mobilisation. En Bourgogne Franche-Comté, selon le président du Modem du Doubs, ce sont « 38 entreprises et 1800 salariés » qui connaissent des difficultés également.
