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Besançon / Municipales 2020 : « Il y aura un candidat et une liste socialiste ».

L’échéance approche. Dans quinze mois maintenant, en mars 2020, se dérouleront les élections municipales. A Besançon, pour l’heure, seul Eric Alauzet, le député La République En Marche, a fait savoir qu’il se présentait à ce scrutin. Pour ceux qui pensaient que les socialistes ne seraient pas représentés en 2020, Nicolas Bodin, président des élus socialistes au conseil municipal de la ville et président du groupe de la majorité plurielle actuelle au sein même de la collectivité, coupe court à toutes les rumeurs qui circulent en terre bisontine.

Une équipe travaille actuellement sur la rédaction d’un programme, tout en échangeant avec d’autres partenaires et partis politiques de gauche ( EELV, le PC, Générations, Place Publique). Car selon Nicolas Bodin, la victoire aux municipales, par la gauche, ne peut se concrétiser qu’en formant une alliance avec des partis et groupes voisins. Rappelons que chaque candidat devra être en mesure de proposer une liste de 55 noms en mars 2020.

D’ici là, de nombreuses autres échéances politiques auront lieu. Comme le choix d’un candidat. Plusieurs noms circulent dans le petit landerneau de la vie politique bisontine, mais rien de concret pour le moment. Chez les socialistes, seule certitude à ce jour, son nom sera connu au printemps, puisque des élections sont programmées pour le 28 mars. L’appel à candidature va débuter dans quelques jours. C’est lors de ce scrutin que les 200 militants socialistes bisontins choisiront celui qui les représentera. De son côté, Nicolas Bodin n’a pas encore pris sa décision. L’actuel adjoint au maire en charge notamment de l’urbanisme et de l’aménagement urbain se laisse encore un petit peu de temps pour réfléchir.

Les relations avec Jean-Louis Fousseret

Nicolas Bodin reconnaît que le choix de Jean-Louis Fousseret de rejoindre La République En Marche « rend la gestion quotidienne compliquée ». Il affirme néanmoins que le programme municipal de 2014, voté majoritairement par les Bisontins, « est appliqué ». « Ce document nous lie, mais la politique municipale ne peut pas être déconnectée de la politique nationale. Il y a des décisions qui sont prises au niveau gouvernemental qui ont des conséquences sur l’action municipale. De ce fait, cela crée des tensions » conclut Mr Bodin.