Le Président de la République Emmanuel Macron vient d’envoyer un courrier aux Français pour les convaincre de participer au « grand débat national » qui se déroulera jusqu’au 15 mars. La fiscalité et les dépenses publiques, l’organisation de l’Etat et des services publics, la transition écologique, la démocratie et la citoyenneté sont pour le chef de l’Etat les grands enjeux pour la nation. Il décline ainsi 32 questions qui, estime-t-il, « n’épuisent pas le débat mais (lui) semblent au cœur de nos interrogations ». Dans son écrit, il exclue de revenir sur la suppression de l’ISF, la peine de mort et le mariage pour tous et de remettre en cause le droit d’asile. Le Président assure qu’il « tirera toutes les conclusions » de cette consultation. Plein Air a interrogé le député bisontin La République En Marche Eric Alauzet sur ce qu’il pensait de cette initiative. Rencontre avec le parlementaire.
Pour Mr Alauzet, « c’est un moment unique. Je pense que l’on pourra progresser sur nos valeurs et plus de justice sociale » explique le parlementaire, qui invite la population « à venir débattre et parler franchement ». Sur la question des détracteurs et ceux qui pensent que la discussion est verrouillée, Eric Alauzet répond que « des personnes n’ont pas envie que cela progresse et ont intérêt à la discorde et au chaos ». Selon le député, ceux-là ont « des objectifs politiques avoués ou inavoués de désordre, espérant pouvoir récupérer politiquement voire électoralement ». Eric Alauzet compte bien participer à ce grand débat national. « Je suis disponible pour tous les débats qui se créeront. Toutes les initiatives sont souhaitables. Je me rendrai disponible pour aller écouter nos concitoyens. Le but, c’est surtout d’écouter, même si j’ai quelques messages à faire passer ».
