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Grand Besançon : Quelle politique dans les domaines de l’eau et de l’assainissement ?

L'eau et l’assainissement est un sujet important qui touche le portefeuille des habitants du Grand Besançon. D’ailleurs, le 17 décembre la collectivité délibèrera sur les tarifs 2019. L’agglomération entend ainsi, d’ici 2028 au plus tard, harmoniser les prix pour l’ensemble des usagers du Grand Besançon. Et ce, pour atteindre un tarif unique de 3,30 euros/ M3 TTC ( hors inflation). Pour atteindre cette harmonisation des prix, il a été décidé, dès l’année prochaine, de lisser progressivement la note. Ainsi, parmi les 69 communes du Grand Besançon, certains villages, une grande majorité, verront leur facture diminuer, pour d’autres, la tendance est à la hausse, pour harmoniser les tarifs et financer les travaux de réhabilitation ou le renouvellement des équipements et réseaux d’eau potable et d’assainissement.

Un programme d’investissement de 130 millions d’euros

Grâce à la mise en place du tarif durable, le Grand Besançon va pouvoir réaliser un programme d’investissements de 130 millions d’euros sur les dix prochaines années. La méthanisation des boues de la station d’épuration de Port Douvot, des travaux sur le site de la station d’eau potable de la Malate, la création d’un bassin d’orage et d’un réseau pour les travaux de mise en 2X2 voies de la RN57 vers la Malcombe, le renouvellement de la station et d’une partie du réseau d’assainissement de Pugey ou encore le renouvellement du réseau d’eau potable de Saint-Vit font partie des actions programmées. Le plus gros chantier, d’un montant de 7,5 millions d’euros, concerne la construction d’une nouvelle station d’épuration à Cussey-sur-l’Ognon, dont les travaux devraient se terminer en 2019.

Jean-Louis Fousseret, le président du Grand Besançon, a tenu à préciser que « grâce à la politique mise en Å“uvre par la collectivité, en matière d’infrastructures et de préservation de l’environnement, cette dernière « n’a jamais été mise en difficulté pour l’alimentation en eau potable de la population Â» durant la forte sécheresse estivale. D’ailleurs, à ce sujet, le Grand Besançon souhaite que, d’ici 2 à 3 ans, tous les villages de son territoire bénéficient d’une double alimentation en eau potable pour pallier d’éventuelles difficultés, qui pourraient s’accentuer dans les années à venir. Par ailleurs, toujours selon l’élu, l’objectif tarifaire poursuivi permettra à ce territoire « d’avoir l’un des tarifs les plus bas de France Â» dans ce domaine.