C'est demain que nous connaîtrons la décision d'Alstom concernant le choix de son repreneur pour sa filière énergie. Ce matin, Arnaud Montebourg, le ministre de l'économie, a reçu les syndicats. Par ailleurs, quelques dizaines de syndicalistes CGT et FO d'Alstom se sont rassemblés, ce mardi, pour protester contre « le démantèlement » du groupe industriel, devant le siège de sa division transports à Saint-Ouen où se tenait un comité central d'entreprise. Hier, le président français François Hollande ainsi que plusieurs membres du gouvernement ont reçu des délégations de GE et de Siemens, qui envisagent tous deux de déposer une offre de reprise sur Alstom.
La CGT pour une nationalisation provisoire
« Cela fait déjà plusieurs semaines que l'on craignait ce genre d'annonce. On est inquiet sur l'ensemble de la région Franche-Comté. Nous avons déjà eu des contacts avec les services de la Préfecture pour envisager les meilleures choses possibles pour les salariés » explique Michel Faivre Picon, délégué régional CGT. Et de compléter « Il faut que le gouvernement prenne la main y compris pour une nationalisation partielle, qui pourrait durer quelques semaines ou quelques mois, pour relancer l'activité Alstom en son nom propre, sans être absorbé par une autre entreprise ».
