Yunis Merizak a-t-il tué par étouffement une jeune femme de 20 ans dans une forêt de Haute-Saône en février 2009 ? C’est à cette question que doit répondre depuis hier la Cour d’Assises de Vesoul. A l'ouverture de son procès hier, l’accusé âgé de 35 ans a reconnu avoir eu une relation sexuelle consentie avec la victime, mais il a nié l’avoir tué.
« Oui j'ai couché avec elle mais ça ne fait pas de moi un criminel », s’est-il défendu. Rappelons que l'autopsie a révélé la présence de traces de terre dans les voies respiratoires de la victime, ce qui laisse penser que son visage a été maintenu dans la boue jusqu'à l'étouffement, par une pression à l'arrière du crâne. Lors de sa garde à vue, Yunis avait affirmé ne pas connaitre la victime et avait menti sur son emploi du temps.
