Choix du secteur :
Se connecter :

Education : Des jeunes qui s’épanouissent dans l'enseignement professionnel

Si la filière professionnelle est parfois choisie par dépit, elle est aussi épanouissante pour les jeunes qui la rejoignent par choix et conviction. La déclinaison du temps de formation en périodes pratiques et théoriques et en stages en entreprise convient à ces lycéens, désireux d’apprendre un métier et d’entrer dans la vie active.

« Les stages sont très importants car on vit autre chose que les enseignements en cours Â» explique Lucas qui s’apprête à passer un bac professionnel dans la filière Alarme Sécurité Incendie au Lycée Professionnel Saint Bénigne à Pontarlier. Au total, sur les trois années de formation, 22 semaines de stage sont organisées. Une première expérience dans le monde du travail qui se concrétise très souvent par une embauche. Mais ce n’est pas toujours le cas. « Si certains trouvent très rapidement un emploi avec leur baccalauréat en poche, d’autres éprouvent plus de difficultés. Les patrons jugeant leur expérience insuffisante Â» précise Victor, actuellement en bac professionnel Electro-Domestique au LP pontissalien.

Agir, réaliser, accomplir, …

La pratique, le besoin de faire, exécuter, …. Autant d’actions que les jeunes plébiscitent lorsqu’ils entrent dans ce cursus. En choisissant, la filière « Télécom Réseaux Â», Clément concrétise une passion d’enfance. Rien de mieux, quand le choix d’un métier se conjugue avec une motivation et un projet personnels. « J’ai choisi cette formation car depuis que je suis tout jeune, je suis intéressé par l’informatique. Je voulais acquérir de nouvelles compétences pour me lancer professionnellement dans ce domaine Â» ajoute t-il .

Et les filles ?

Fanny a inauguré cette année la nouvelle filière « sécurité prévention Â», mise en place en septembre dernier à Saint Bénigne. Comme elle le raconte, les filières professionnelles sont aussi accessibles aux filles. « Des personnes nous déconseillent de suivre cette filière. Mais il ne faut pas qu’on lâche. On sait pourquoi on est là. On sait ce que l’on veut faire. Il ne faut pas se décourager. L’année dernière, j’étais en seconde générale. Il n’y a pas photo sur mes résultats scolaires. Cela se voit que je suis intéressée. C’est ce qui me plaît Â» conclut la jeune fille, qui poursuivra, encore pour deux ans, sa formation à Saint-Bénigne, en attendant de passer son concours pour l’école de police ou les pompiers.