C’est le grand débat du moment. Faut-il ouvrir les commerces le dimanche ?
Ce dimanche, Leroy Merlin et Castorama ont ouvert 14 de leurs magasins franciliens, malgré une interdiction prononcée trois jours auparavant par le tribunal de commerce de Bobigny (Seine-Saint-Denis). Les deux enseignes réclament de pouvoir vendre leurs produits au même titre que d’autres. Car si le travail le dimanche est théoriquement proscrit en France, ce régime est soumis à de nombreuses dérogations. Ce lundi, suite au mouvement de fronde de ces enseignes, le Premier ministre a réuni ses ministres - pas tous d'accord - concernés par le travail dominical.
La position pontissalienne
Denis Gérome, le Président de Commerce Grand Pontarlier, est plutôt favorable à l’ouverture des magasins le dimanche à condition « que ces autorisations soient réglementées ». Autrement dit que les collaborateurs puissent choisir la possibilité de travailler ou pas ce jour là et qu’ils soient rémunérés en conséquence. Pour l’heure, Mr Gérôme n’en voit pas l’utilité à Pontarlier. « Cela répond davantage à un besoin dans les secteurs touristiques et en région parisienne » explique t’il. Il est vrai que dans le Haut Doubs, les commerces qui ouvrent leur porte le dimanche sont peu nombreux. A Pontarlier, la Communauté de Communes du Larmont et les commerçants ont convenu de deux ouvertures dominicales annuelles. Actuellement, aucun besoin ne s’est exprimé pour obtenir de nouveaux créneaux. Qu’en sera-t-il à l’avenir ? Affaire à suivre.
