Choix du secteur :
Se connecter :
 

Le militant anti-pub, qui comparaissait ce vendredi devant la justice, a été relaxé par le tribunal de Besançon. Il était appelé à la barre après une plainte déposée par l’entreprise JC Decaux, qui lui reprochait des dégradations commises sur ses panneaux publicitaires. Hier, des militants, représentant les collectifs ANV Cop 21 et Extinction Rébellion Besançon, sont venus le soutenir et rappeler, lors d’une conférence de presse, le besoin de respecter les  règles en matière de diffusion de la publicité dans  l’espace public.

Des militants des collectifs ANV Cop21, Extinction Rébellion Besançon et Résistance à l’Agression Publicitaire se sont mobilisés ce vendredi matin, à Besançon,  pour soutenir un militant anti-pub qui comparaît devant la justice suite à une action contre la publicité. Il est poursuivi par la justice suite à une plainte de l’entreprise JC Decaux. Ses soutiens s’opposent « fermement » à toute condamnation, « compte tenu de la légitimité de la lutte contre la publicité dans l’espace public et l’absence de dégâts matériels liés à son action ».

Selon ces collectifs, ceux qui ne respectent pas les règles en vigueur ne sont pas ceux que l’on croit. Les militants pointent des manquements en matière d’application de la loi.  Tout en rappelant, qu’à compter de ce lundi,   l’entreprise Decaux devra appliquer le règlement local de la publicité de Besançon. Ce que les associations ne croient pas.

 

Désobéissance civile

Pour ces deux collectifs, l’inertie des autorités et les conséquences, non prises en compte, de la publicité sur la voie publique dans les domaines de la santé,  du social, de l’éducation et de l’environnement, obligent leurs militants à défier l’autorité. Selon eux, « la désobéissance civile est une nécessité ». C’est tout le contenu du message qu’ils veulent faire entendre. « La surconsommation, le surendettement, la détérioration du climat » font partie des causes pointées. Ces associations y voient « une forme d’agression permanente » et une communication inutile, sélective et dangereuse, en direction de tous les publics, et plus particulièrement chez les enfants et les adultes non avertis.

L'interview de la rédaction : Téo Gallego, militant bisontin

Dans le cadre de la journée du 1er mai, un rassemblement est prévu demain matin, à 10h, à Besançon, sur l’Esplanade des Droits de l’Homme. Au menu des revendications : l’austérité, l’emploi, les salaires, les services publics , la protection sociale, les libertés et la paix durable dans le monde. Dans la cité comtoise, plusieurs syndicats appellent à ce rassemblement : la CGT, FSU, Solidaires, UNSA , la Confédération Paysanne du Doubs et du Territoire-de-Belfort et Solidaires étudiants.

Ce dimanche 28 avril, à l’occasion de la journée nationale du souvenir des victimes et des héros de la déportation, le Musée de la Résistance et de la Déportation de Besançon a inauguré son jardin baptisé « Résurrection », en hommage à tous les déportés de la Seconde Guerre Mondiale. L’endroit bisontin, qui forme un triangle symbolique, avec le Musée et la place des Déportés, porte le nom d’une variété de rose qui le compose. 600 lieux en Europe accueillent cette fleur, dont les premières plantations ont vu le jour lors de la libération du  camp de Ravensbrück pour honorer les victimes.

L'interview de la rédaction : Alexandre Arnodo, directeur de la Citadelle

Cette rose incarne l’espoir, la liberté et la paix. Cet endroit est le deuxième jardin créé par la Ville à la Citadelle, qui souhaite le développement de ces initiatives,  « qui incarnent l’identité culturelle et paysagère du site ». Dernièrement, c’est le jardin Vauban qui est sorti de terre. D’autres seront progressivement intégrés au paysage de la Citadelle. Cette initiative contribue également à la végétalisation des lieux. Par cette démarche, la Ville de Besançon veut favoriser la biodiversité, développer des projets éducatifs et de sensibilisation à l’environnement et créer de lieux de contemplation et de repos pour les visiteurs.

L'interview de la Citadelle : Gaëlle Cavalli, responsable valorisation monument à la Citadelle de Besançon

L’examen du projet de loi sur la fin de vie devrait s’achever le 7 juin. « Le vote solennel s’il y en un interviendra le mardi 11 juin » a annoncé Yaël Braun-Pivet ; la présidente de l’Assemblée Nationale. Rappelons que la commission spéciale constituée par l'Assemblée nationale a commencé, le 22 avril dernier, un cycle d'auditions destinées à préparer l'examen du projet de loi sur la fin de vie. Le texte arrivera dans l’hémicycle de l’Assemblé Nationale le 27 mai

Contre ce qu’il appelle « le musellement de voix engagées sur le conflit israélo-palestinien et face à la gravité des atteintes aux libertés publiques », un large collectif de personnalités, syndicats et d'associations, où l'on retrouve le Syndicat de la Magistrature, la Ligue des Droits de l’Homme,  la CGT ou encore le Planning familial, dénonce « une limitation inacceptable du pluralisme démocratique ».

Le collectif vient de publier, sur Médiapart, une tribune dans laquelle, il exprime « sa plus vive préoccupation » et les convocations par les services de police et les enquêtes en cours « pour intimider » des militants associatifs, syndicaux ou politiques.

Ce vendredi à partir de 18h, et jusqu’à samedi soir, le foyer des jeunes travailleurs « la Cassotte » lance son « Bienvenu Festival » à Besançon, au cœur du quartier des Chaprais. Désormais baptisée « Habitat Jeunes la Cassotte », la structure est un lieu d’accueil et d’hébergement pour les 16 / 29 ans, qui démarrent dans la vie active. L’objectif est de donner un coup de pouce à cette jeunesse à un moment important dans sa vie personnelle et professionnelle. Qu’ils soient apprentis, jeunes travailleurs ou étudiants, ils peuvent trouver une place provisoire au sein de cet établissement. Des jeunes, placés par l’Aide Sociale à l’Enfance et la Protection Judiciaire de la Jeunesse, font également partie de ce public.  « Un foyer de jeunes travailleurs, c’est de l’accompagnement par l’hébergement, pour aller vers le logement autonome » explique Sébastien Normand, le directeur de la structure bisontine, qui compte, au total 141 chambres et studios. Trois travailleuses sociales œuvrent également en son sein.

Venez voir qui nous sommes !

C’est tout l’enjeu de ce rendez-vous. A travers des jeux, des animations, des ateliers, des spectacles et bien entendu la visite du foyer, le grand public est invité à pousser les portes de l’établissement bisontin. Les jeunes résidents sont complètement acteurs dans ce projet. D’ailleurs, à 18h, ce vendredi,  ils s’exprimeront, en slamant, sur leur quotidien dans une structure collective. Deux concerts s’enchaîneront, avec Green Shop à 20h et SE2 Wasta à 21h. Le lendemain, de nombreux rendez-vous seront proposés dès 14h. De 14h à 18h : réalisation de jeux pour les enfants, composition d’une fresque murale, exposition, ateliers créatif et culinaire, visite du quartier et du foyer, spectacle de hip-hop … . A 18h : blinstest musical. Ce riche moment se terminera par deux concerts, avec « Au Loin Carmen » à 19h et Mystically à 22h.

L'interview de la rédaction : Sébastien Normand, directeur de la structure bisontine

 

 

A l’occasion du 1er mai,  jour de fête du travail l’intersyndicale de Pontarlier, composée de la CFDT, CGT, FO et FSU, appelle à un rassemblement. Le rendez-vous est fixé à 11h sur la place d’Arçon, mercredi prochain. Cette année, les organisateurs souhaitent apporter tout leur soutien aux travailleurs étrangers, qui concourent à l’activité économique dans tout le pays.

Depuis quelques jours, les premières bornes de recharge électrique de Grand Besançon Métropole sont en service. Elles sont située avenue des Montboucons à Besançon et dans les communes de Cussey-sur-l’Ognon et de Geneuille. Au total, d’ici la fin de l’année, 84 bornes seront installées sur le territoire.

47 bornes seront positionnées à Besançon et 37 dans les communes autour de Besançon. Un marché public a été signé pour atteindre cet objectif. Par cette décision, la collectivité souhaite « accompagner les utilisateurs de véhicules électriques et réduire les émissions de polluants atmosphériques et la dépendance aux énergies fossiles ».

Parce qu’elle juge la situation « grave, pénalisante, stigmatisante et inquiétante », la CGT a lancé, ce jeudi, son comité de luttes des privé(e)s d’emploi et précaires. Une initiative soutenue par l’union départementale du Doubs et l’union locale de Besançon. Les syndicalistes dénoncent « des attaques et des actions régressives constantes dans le domaine du social ». Mathieu Van-Herzecle, le responsable de ce nouveau collectif, pointe des réformes régulières, qui « fragilisent et isolent les plus précaires ».

Aux dernières réformes de 2019 et 2022, s’ajoute la récente prise de parole de Gabriel Attal , justifiant de nouvelles mesures par « le besoin de réduire la dette publique ». Au registre des inquiétudes et du mécontentement : la réduction de la durée d’indemnisation ou encore la dégressivité de l’allocation chômage. « Trop c’est trop »,  pour ceux qui jugent que « l’effort de solidarité nationale est toujours porté par les mêmes personnes ». « Alors que les richesses sont une réalité dans ce pays ».

L'interview de la rédaction / Mathieu Van-Herzecle

Quels chantiers à mener ?

Le comité lance un appel à la mobilisation et invite celles et ceux, qui éprouvent des difficultés et qui se sentent isolés,  à prendre contact avec lui. Une campagne de lutte sera menée avant l’été. Le collectif tiendra également un stand, le 1er mai prochain,  dans le village syndical, qui sera installé sur la place Granvelle. D’autre part, des permanences seront assurées. Elles auront lieu à Audincourt et Besançon. Dans la capitale comtoise, les locaux de l’union départementale du Doubs (11 rue Battant) seront ouverts au public les 14 mai et 11 juin de 14h à 17h.