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Mobilisation contre les idées d'extrême droite et la parole raciste qui fleurissent au sein de la société ce matin à Besançon. Les manifestants dénoncent le tournant que prend les vie publique et politique. Dans leur ligne de mire, la campagne des élections régionales et départementales et les propos décomplexés de certains candidats, à l'image de Julien Odoul, le chef de file de la liste du Rassemblement National et Gilles Platret, le candidat de la droite.

Lors de cette mobilisation bisontine, qui s'inscrit dans un appel national à manifester, les participants, militants convaincus ou citoyens, veulent alerter, sensibiliser, informer. Pour eux, le risque d'un basculement de la région vers le parti de Marine Le Pen est bien réel. Cet épilogue politique est redouté.

C'est la raison pour laquelle quelques 200 personnes ont jugé nécessaire de se rassembler ce matin sur la place de la révolution, au centre-ville bisontin.

A l'appel de plusieurs partis politiques de gauche et syndicats, un rassemblement se tiendra ce samedi matin à 10h30 sur la place de la Révolution à Besançon pour les libertés et contre les idées d'extrême droite. Selon les manifestants, « depuis plusieurs mois, nous subissons un climat politique et social délétère ».

Il est pointé « les idées de l'extrême droite qui ne constituent plus un interdit. Les propos et actes racistes et sexistes au travail et dans la vie qui se propagent et les attaques contre les libertés et les droits sociaux qui s'accentuent gravement ».

Cette mobilisation s'inscrit dans le cadre d'une première « grande journée nationale de manifestation et de mobilisations ».

Il y a une semaine, l'association « Bonne Route » menait une nouvelle opération pour dénoncer le trafic incessant des poids-lourds sur la nationale 83 et l'importance de prendre des décisions rapides pour régler ce problème. Ainsi, des citoyens se sont rassemblés et ont occupé la chaussée à hauteur de la commune de Larnod, à côté de Besançon. Une mobilisation qui a obtenu le soutien de Hugues Trudet, le maire du village doubiste. Comme ses administrés, l'édile demande le contournement des camions par l'A36. Chaque jour, 2000 camions traversent le village, occasionnant de nombreux désagréments et inquiétudes. L'insécurité routière est bien réelle.

Rencontre avec le Préfet

Citoyens et élus du Doubs et du Jura n'entendent pas baisser les bras. Ils poursuivront leur mobilisation « tant qu'ils ne seront pas entendus par les autorités ». Depuis sa création, qui ne date que de quelques mois, l'association « Bonne Route » a d'ores et déjà rencontré des représentants du Préfet. De son côté, le maire de Larnod a pu échanger avec le représentant pour évoquer cette situation. Pour l'heure, aucune décision n'a été prise, mais des discutions existent.

Hier soir, nous apprenions qu'une panne nationale impactait les centres d'appel d'urgence. Ainsi, les numéros 15-17-18-112 étaient concernés. Si vous ne parvenez pas à contacter les services d'urgence, vous pouvez composer les numéros suivants :

- SDIS : 03.70.07.90.99

- SAMU : 03.81.21.40.00

- Gendarmerie Nationale : 03.81.47.49.24

- Police Nationale : 03.81.21.11.22

Le Conseil Intercommunal de Sécurité et de Prévention de la Délinquance (CISPD) du Val de Morteau a décidé de s’intéresser à la consommation des écrans au sein de la famille. Le projet, baptisé « les écrans et moi », se décline en trois phases. Après un temps de sensibilisation, la commission intercommunale vient de lancer une phase d’évaluation.

Depuis février dernier, chaque semaine, les familles du Val de Morteau reçoivent, via l’établissement scolaire de leurs enfants, des messages de sensibilisation relatifs à l’usage des écrans. Différents supports de communication des communes du Val de Morteau relaient également ces informations. Cette phase 2 va permettre d’évaluer le temps d’exposition aux écrans dans les familles. Les parents sont invités à jouer le jeu. Concrètement, les partenaires de l’opération, notamment les écoles maternelles et primaires et les collèges du Val de Morteau vont inviter les jeunes participants à autoévaluer le temps qu’ils passent sur ces outils de communication. Une fiche leur sera remise afin qu’ils fassent les comptes et réfléchissent à la place que ces usages prennent dans leur journée et leur semaine.

Une troisième phase

Les résultats de cette enquête feront l’objet d’un échange et d’une comptabilisation au sein de de chaque classe, puis d’un recensement global à l’échelle de la communauté de communes. Le retour de cette enquête permettra de penser la phase 3 de l’opération et son contenu, avec une véritable approche pédagogique ciblant différents enjeux : le cyberharcèlement, les jeux en ligne, … .