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Le 16 mai prochain, les infirmières et infirmiers libéraux de France se mobiliseront pour dénoncer leurs conditions de travail. Dans la région, un rendez-vous est fixé, à 20h, à Lons-le-Saunier. A travers cette action, ces professionnels veulent sensibiliser le grand public et les médias.  Il est demandé une valorisation des actes médicaux. « Cela fait que 15 ans que nous n’avons obtenu aucune valorisation » explique Carole Giboulot, infirmière libérale jurassienne, membre du collectif d’infirmières libérales en colère.

On ne s’en sort plus

L’inflation rend difficile la pratique du métier. Dans le sens, où il est devenu difficile de payer les charges inhérentes à cette pratique professionnelle. Les frais d’essence et de matériel sont une réalité. « Le prix des gants que l’on achète a subi  une augmentation de l’ordre de 230% entre 2013 et 2023. Nos prévoyances santé ont augmenté de plus de 70%. Sans compter, l’essence, qui a augmenté de plus de 25% » explique Mme Giboulet.

L'interview de la rédaction / Carole Giboulot

Rendez-vous le 16 mai

Carole Giboulot appelle ses collègues de la région et le grand public à venir rejoindre son groupe. La manifestation, de courte durée, se tiendra, à 20h, sur la place de la Liberté, à Lons-le-Saunier. Pour le collectif, il y a urgence. « D’ici cinq ans, 58% des cabinets infirmiers devront fermer ». Pour l’infirmière libérale, « la prise de conscience est nécessaire ». « Nous sommes une pièce essentielle du système de santé en France. Nous sommes encore les seuls soignants, dans ce pays, à aller chez les gens, à leur domicile, une, deux, voire trois fois par jour. Nous sommes le seul contact que certaines personnes ont de toute la journée » explique-t-elle. Pensez à apporter vos téléphones et appareils photos pour immortaliser cette mobilisation et la diffuser la plus largement possible sur les réseaux sociaux.

La lutte contre le moustique-tigre fait partie des priorités de santé publique en Bourgogne-Franche-Comté, signale l’Agence Régionale de Santé. Cet insecte est le vecteur des virus de la dengue, du chikungunya ou du Zika, implanté dans 7 des 8 départements de Bourgogne Franche-Comté.

Le moustique tigre est apparu dans le Doubs et le Jura en 2020. En 2023, le nombre de communes colonisées a plus que doublé dans la région, passant de moins de 60 à près de 125. Entre décembre 2023 et mi-avril 2024, près de 70 cas d’arboviroses, autrement dit de maladie virale, liées à des piqûres, ont été déclarés dans la région.  

Une journée de grève se tient aujourd’hui au centre hospitalier de Novillars, près de Besançon. La CGT et sud santé sociaux dénoncent la suppression de deux postes d’infirmier à la Maison d’Accueil Spécialisée, liée, selon les syndicats, à « un déficit financier, aggravé par le recours à l’intérim et aux heures supplémentaires, afin de compenser un fort taux d’absentéisme, dû en partie à l’usure des professionnels ». Il est également expliqué que cette décision s’inscrit « dans un contexte de déficit infirmiers, avec 20 postes en moins, et de gels de lits, -24. Toujours de source syndicale, il apparaît « une augmentation de 84% des contrats à durée déterminée sur des postes vacants en moins de six mois, avec aucune perspective de titularisation aux professionnels ».

Concernant la suspension du directeur de l’hôpital de Pontarlier, l’Agence Régionale de Santé indique que « depuis le 19 avril dernier, sur proposition de l’ARS Bourgogne Franche-Comté, une mesure suspension d’une durée de 4 mois a été prise par le Centre National de Gestion, autorité investie du pouvoir de nomination des directeurs d’établissement de santé ». Une décision prise alors que le milieu hospitalier fait à son tour son #MeToo en France, pointant des victimes de sexisme et de gestes inappropriés. Pour l’heure, aucune raison n’est évoquée à Pontarlier.

L’ARS Indique qu’elle « suit avec attention la situation de l’établissement », et qu’elle s’est « assurée de la continuité de son fonctionnement et celui des établissements qui dépendent de la même direction, par la désignation du directeur général du CHU de Besançon pour assurer l’intérim pendant cette période ».

C’est une information qui avait fuité depuis plusieurs jours. Elle est confirmée ce matin par nos confrères de l’Est Républicain. Sans que nous en connaissions la raison précisément, l’Agence Régionale de Santé a décidé de suspendre, pendant au moins quatre mois, Jean-David Pillot, arrivé l’année dernière  à la tête du centre hospitalier de Pontarlier. Selon le papier de nos confrères, l’intérim est assuré par le CHU Minjoz de Besançon.

Afin de promouvoir auprès des étudiants en médecine, en pharmacie et en odontologie Besançon, le CHU Jean Minjoz met le cap sur une campagne d’attractivité ciblée en lançant un nouveau site dédié exclusivement aux futurs internes « Mon internat, c’est Besac ! », à l’adresse moninternatcestbesancon.fr. L’objectif est de convaincre ces jeunes futurs praticiens de choisir Besançon pour effectuer leur 3e cycle d’études médicales ou pharmaceutiques et donc à choisir leur internat et leur spécialité.

Dans le cadre de son projet de santé, validé par l’Agence Régionale de Santé, la Communauté professionnelle territoriale de santé du Pays Horloger propose différents soins de supports en oncologie. Au programme : Activité Physique Adaptée, nutrition et soutien des malades et des aidants. Ces activités, qui peuvent voir le jour grâce à un co-financement avec l’association Oncodoubs, sont animées par les professionnels de santé du Pays Horloger et les enseignants en Activités Physiques Adaptés du territoire , titulaires du Diplôme Universitaire « APA, nutrition et cancer ». Ces séances sont programmées le mardi matin et le vendredi après-midi. La première séance d’activité physique adaptée – oncologie est prévue le mardi 7 mai à Morteau.

Pour ces professionnels de santé, les objectifs souhaités sont multiples. La diminution de la fatigue et des douleurs font partie des bienfaits visés. La programmation de telles initiatives sur le territoire est également très intéressante car elles limitent les déplacements des personnes et les causes de fatigue supplémentaire.

L'interview de la rédaction : Julie Cerbe, coordinatrice de la CPTS du pays Horloger

Les patients qui souhaitent obtenir de plus amples informations ou participer à ces temps de santé peuvent contacter les deux enseignants en Activité Adaptée, diplômés en oncologie, en composant le 06.40.40.38.75 ou au 06.30.55.28.93

 

 

Dans le cadre de son opération collective mnémotechnique « un don par saison », l’Etablissement Français du Sang appelle la population à se mobiliser pour donner son sang, son plasma ou ses plaquettes. Encore plus en cette période de vacances scolaires et à l’approche de nombreux jours fériés. Pour savoir où donner son sang et prendre rendez-vous, consulter dondesang.efs.sante.fr ou l’appli « Don de Sang ». Sur l’ensemble de la population française en âge de donner, moins de 4% a donné son sang au cours de l’année écoulée.

Le reste à charge pour les consultations médicales va passer de 1 à 2 euros à partir du 15 mai. La décision a été prise par le Conseil de l’Union nationale des caisses d’assurance maladie. Les patients devront débourser 2 euros pour une consultation chez un généraliste ou un spécialiste.  Cette mesure devrait permettre d’économiser plus de 400 millions d’euros.

La Ville de Besançon est à l’origine d’un guide pratique pour limiter l’exposition aux perturbateurs endocriniens. L’objectif de ce document est de sensibiliser le grand public. Il a été conçu avec Atmo Bourgogne Franche-Comté et la Mutualité Française Bourgogne Franche-Comté. Il propose des conseils et des astuces applicables au quotidien. Ce guide est disponible en ligne (https://www.besancon.fr/wp-content/uploads/2023/10/Guide-pratique-ma-maison-sans-perturbateurs-endocriniens.pdf) et en version papier sur demande. Il sera également distribué dans l’ensemble des crèches de la Ville