Choix du secteur :
Se connecter :
 

Pourtant essentielles, les réserves de sang ne coulent pas à flot ces derniers mois.  À l’occasion de la journée mondial des donneurs ce lundi, l’EFS espère sensibiliser sur le sujet en organisant plusieurs actions ces prochains jours.

Malgré leur action indispensable, l’Établissement Français du Sang peine à renflouer ses réserves depuis quelques temps. La crise sanitaire est passée par là, contrairement aux donneurs qui se font malheureusement de plus en plus rare. Des réserves « sous tension » qui ont poussé l’EFS à lancer un appel national au don il y a quelques jours. Peu avant l’été, période historiquement compliquée pour le don du sang, le Docteur Christophe Barisien espère un rebond de la mobilisation générale pour cette cause : « Les produits sanguins sont indispensables à la prise en charge de très nombreux patients. Il n’y a aucun moyen de fabriquer de manière artificielle ces produits sanguins, tout repose donc uniquement sur la générosité des donneurs ».

Action, réaction ?

Pour re-mobiliser la population, l’EFS mise sur la multiplication d’actions de sensibilisation. L’Établissement sera par exemple ces mardi et mercredi Place de la Révolution à Besançon, pour de nouvelles collectes : « Ces collectes événementielles auront lieu de 11h à 19h. C’est une collecte organisée sous chapiteau et qui se déroulera dans une ambiance plutôt festive et sympathique, avec l’intervention d’artistes, de musiciens, et de danseurs ». Un moyen pour l’EFS d’animer ses collectes et de les rendre plus attractives auprès des non-initiés, le but étant évidemment de toucher un maximum de personnes.

Vers la fin des discriminations 

Avancée attendue depuis un moment, la fin de la distinction entre hétérosexuels et homosexuels semble de plus en plus proche. L’Assemblée Nationale a en effet voté mardi dernier un amendement au projet de loi bioéthique modifiant les critères de sélection des donneurs. Une nouvelle avancée après 2016, et l’autorisation donnée aux homosexuels de donner du sang : « Les discussions sont ouvertes depuis plusieurs années. Il y a déjà eu plusieurs évolutions dans le sens de l’harmonisation des sélections de donneurs de sang. Cette évolution se fait par pallier, le but étant à termes, d’avoir les mêmes critères de sélection pour tous les donneurs ».

Dans un communiqué de presse, la préfecture du Doubs informe qu'elle a pris un arrêté autorisant la retransmission des rencontres à l'intérieur des établissements recevant du public, sous réserve du respect de la jauge maximale autorisée, du couvre-feu fixé à 23h00 jusqu'au 29 juin inclus, et des mesures sanitaires relatives à ces établissements (toute personne doit être obligatoirement assise).

En revanche, la retransmission de rencontres sportives sur l'espace public et sur les terrasses des établissements recevant du public est interdite jusqu'au 29 juin inclus.

Il est par ailleurs indiqué que jusqu'au 11 juillet inclus, la retransmission de rencontres sportives peut être autorisée par l'autorité préfectorale dans le cadre de la création de fan-zones sollicitée par des collectivités territoriales, sous réserve du respect des mesures sanitaires et du protocole national.

L'Agence Régionale de Santé évoque une amélioration « franche » ces 7 derniers jours. L'indicateur régional s'établit à une moyenne de 65 pour 100.000 habitants.

La pression hospitalière diminue également avec environ 500 personnes hospitalisées, dont un peu plus de 70 en soins critiques.

La Préfecture du Jura indique que des temps de vaccination en soirée se déroulent actuellement dans certains centres répartis sur le département. Ainsi, des créneaux seront ouverts ce mercredi 16 juin à Dole de 10h à 20h, de 17h à 21h à Champagnole et le 18 juin de 18h à 20h à Lons-le-Saunier.

Le Rectorat de Besançon vient de donner les derniers chiffres dans l'académie. Aucune structure scolaire n'est fermée. En revanche, 109 classes à distance bénéficient de la continuité pédagogique.

A la date ce de jeudi 3 juin, 199 élèves et 9 personnels sont cas confirmés à la Covid-19 en cumul sur les 7 derniers jours. On recense 45 classes fermées dans le Doubs, 21 dans le Jura, 24 en Haute-Saône et 19 dans le Territoire-de-Belfort.

Les visites au CHI de Haute-Comté à Pontarlier reprennent ce mercredi dans le respect et l'application des gestes barrières. Il est annoncé deux visiteurs par patient, sauf pour les patients en isolement COVID pour lesquels il n'y a pas de visite, et deux visiteurs par défunt à la chambre funéraire, sauf pour les défunts positifs COVID.

Il est par ailleurs précisé que les activités chirurgicales, qui restaient encore freinées par la crise du COVID-19 ont toutes vocation à reprendre. Ainsi, toute personne qui nécessite des soins est invitée à contacter les équipes concernées.

En raison de suspicion de toxi-infection alimentaire dans deux établissements scolaires du Doubs, au lycée de Dannemarie-sur-Crête et au collège d’Ornans, des investigations sont en cours.

A Dannemarie-sur-Crête, un plat en sauce et un dessert lacté sont mis en avant comme sources possibles. Dans la Vallée de la Loue, le fromage blanc aux fruits et provenant du même lot de fabrication d’une fromagerie basée à Pouilley-les-Vignes est pointé du doigt.

Précisons que l’entreprise qui a livré ces produits a également été inspectée et des prélèvements des produits réalisés. Dans l’attente des résultats d’analyse, le lot de produits laitiers est bloqué.

L'établissement Français du Sang lance un appel d'urgence à la mobilisation. Après les jours fériés de mai qui ont causé une baisse importante des réserves de sang, l'EFS constate que les réserves sont trop basses. La situation est fragile, en particulier pour les groupes sanguins O et B.

Il est ainsi rappelé qu'une soixantaine de collectes mobiles sont organisées dans la région jusqu'au 12 juin et sept maisons du don accueillent les donneurs quasi-quotidiennement. Le grand public est invité à prendre rendez-vous sur chez vous sur https://mon-rdv-dondesang.efs.sante.fr/collecte/liste?q=1®ion=1 ou directement via l'application Don de sang.

L'Agence Régional de Santé de Bourgogne Franche-Comté appelle la population à la vigilance. Cela concerne la présence du moustique-tigre en Bourgogne-Franche-Comté. Depuis 2004, il est présent dans 64 départements, dont le Doubs et le Jura depuis 2020. La capacité du moustique-tigre à être vecteur du chikungunya, de la dengue ou du virus zika, en fait une cible de surveillance prioritaire pour les autorités sanitaires durant sa période d'activité en métropole : du 1er mai au 30 novembre. Ainsi, une surveillance renforcée est mise en place grâce à un réseau de pièges-pondoirs. L'objectif est double : il s'agit à la fois de ralentir la progression de l'implantation du moustique-tigre et de limiter le risque d'importation et de circulation des virus.

Le site https://signalement-moustique.anses.fr/signalement_albopictus/  permet de bien l'identifier et de le signaler. Quelques gestes permettent d'éviter son implantation : Vider (une fois par semaine) coupelles et soucoupes sous les pots de fleurs, gamelles des animaux, replis des bâches, seaux, pieds de parasol..., couvrir les récupérateurs d'eau, ranger (à l'abri de la pluie) les jouets, brouettes, seaux, arrosoirs, entretenir les gouttières, rigoles et chenaux, jeter déchets et pneus usagés et créer un équilibre dans les bassins d'agréments : les poissons mangent les larves de moustique