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Des milliers de personnes, toutes générations confondues, se sont rassemblées ce lundi 1er mai à Besançon, sur le parking Battant, pour dénoncer la réforme des retraites, mais également pour exprimer les difficultés sociales qu’elles rencontrent au quotidien.  Salaires, hausses des prix, pourvoir d’achat, respect de la démocratie sociale, liberté sociale, … les doléances ne manquent pas.

Emmanuel Macron

La politique d’Emmanuel Macron  est fortement critiquée. « Son incapacité à écouter la rue, la souffrance qui s’exprime et à gouverner avec son peuple et non contre son peuple » apparaissent dans les discours. A l’image de Rachel Messous de Force Ouvrière, une très grande majorité de manifestants veulent poursuivre la mobilisation. « Il ne s’agit absolument pas d’un baroud d’honneur » explique la responsable syndicale. Pour l’heure pas question d’aller négocier quoique que ce soit avec le gouvernement. La demande est claire. « Emmanuel Macron doit purement et simplement retirer sa loi ».

Pas de pause

L’intersyndicale doit se réunir ce mardi pour organiser la suite du mouvement. Pas question de laisser croire à Emmanuel Macron que les Français mobilisés sont prêts à tourner la page. Et ce, même si l’exécutif aimerait passer à autre chose. Pour l’heure, il semble bien inaudible. Sans majorité à l’Assemblée Nationale, le quinquennat d’Emmanuel Macron s’annonce bien mal engagé. Rappelons que 70% des Français se disent opposés à cette réforme.

Plus de 10.000 personnes à Besançon

Les cortèges ont été fournis en ce 1er mai en Franche-Comté. Plus de 10.000 manifestants se sont rassemblés en Besançon. Entre 600 et 800 personnes ont battu le pavé à Saint-Claude. Ils sont plus de 2000 manifestants à Dole et près de 500 à Pontarlier.

L'interview de la rédaction / Rachel Messous

Dans le cadre de la fête du travail du 1er mai prochain, l’intersyndicale du Haut-Doubs appelle à la mobilisation pour continuer à dénoncer la réforme des retraites et obtenir l’abrogation de cette réforme qu’elle juge « injustifiée, brutale et injuste ». Le rendez-vous est fixé à 10h sur la place d’Arçon. Les manifestants déambuleront : place d’Arçon, rue de la République, porte Saint-Pierre, rue Jeanne d’Arc, rue de la Gare, rue du Docteur Grenier, rue Saint-Pierre et place d’Arçon.

On se rassemblera également à 10h, parking Battant, à Besançon, à Saint-Claude, devant la sous-préfecture et à 10h30 à Dole, avenue de Lahr, et à Lons-le-Saunier, place de la Liberté.

Deux recours ont été déposés devant le tribunal administratif de Besançon contre l’arrêté du préfet du Doubs, qui fait notamment état de la « prégnance de la menace terroriste sur le territoire national ». Le représentant de l’état interdit tout rassemblement et défilé sur la commune de la-Cluse-et-Mijoux. La Ligue des droits de l’Homme et l’Association de défense des libertés constitutionnelles en sont à l’initiative. D’autres entités se sont également associées à cette démarche. Parmi lesquelles : le syndicat de la magistrature et le syndicat des avocats de France.

La visite d’Emmanuel Macron au Château de Joux ce jeudi pose quelques interrogations sur la manière dont la démocratie peut s’exprimer en marge de ce déplacement. L’image du président de la République souhaitant renouer le contact avec les territoires semble écornée. Arrêté préfectoral d’interdiction de tout rassemblement, interdiction des « dispositifs sonores portatifs », périmètre de protection avec filtrage dès mercredi soir, … . Toutes ces décisions suscitent la réaction du monde syndical et politique et de citoyens qui se voient empêcher de pouvoir exprimer démocratiquement leur colère et leur opposition aux initiatives gouvernementales mises en place.

Certains dénoncent « une censure, jamais imposée sur le sol français ». Pour l’heure, à Pontarlier, les syndicats maintiennent leur rassemblement prévu sur le rond-point Malraux à 17h. Affaire à suivre…

La contestation s’organise. Dans le Doubs, l’intersyndicale ne restera pas inactive au déplacement d’Emmanuel Macron au Château de Joux ce jeudi et viendra lui rappeler son opposition à la réforme des retraites et à la gestion de ce dossier, par le choix du 49.3 pour promulguer le projet de loi. Un concert de casseroles est  prévu au  pied du Fort de Joux, où le président de la République a prévu de se  rendre à l’occasion du 175è anniversaire de l’abolition de l’esclavage. Il en profitera pour rendre hommage à Toussaint Louverture. Une action est également annoncée sur le rond-point Malraux, à la sortie de Pontarlier, en direction de la Cluse et Mijoux.

A quelques jours de la grande journée de mobilisation du 1er mai, jour de fête du travail, les opposants à la réforme des retraites continuent de mettre la pression sur le gouvernement. Ce matin, ils se rassemblent sur le rond-point de Larnod. Une mobilisation qui s’est tenue le lendemain  d’un appel à la mobilisation pour « non fêter » la réélection d’Emmanuel Macron à la tête de la présidence de la république française, il y a un an. 200 personnes avaient répondu à l’invitation au centre-ville de Besançon.

D’ores et déjà, les manifestants ont clairement fait savoir qu’il fallait compter sur eux pour recevoir Emmanuel Macron ce jeudi au Château de Joux. Les messages, sur les réseaux sociaux, sont nombreux à ce sujet. Toute la question repose désormais sur les moyens de locomotion que le chef de l’Etat choisira pour accéder au Fort de Joux. Compte tenu de la situation, les moyens aériens pourraient être privilégiés. Habituellement, les déplacements présidentiels dans le Doubs s’organisent par un atterrissage à la Vèze, avant de rejoindre les lieux choisis en voiture. Affaire à suivre…

Ce lundi soir, à Besançon, l’intersyndicale organise un rassemblement « pour non-fêter » le premier anniversaire de la réélection d’Emmanuel Macron. Le rendez-vous est fixé à 18h sur la place Pasteur au centre-ville. Chacun est invité à participer à cette action, « en venant faire du bruit ».

Alors que le gouvernement aimerait passer à autre chose, la mobilisation contre la réforme des retraites se poursuit. Hier, à Besançon et Lons-le-Saunier, les ministres en déplacement ont été accueillis par des manifestants en colère. Dans la capitale comtoise, une centaine de manifestants a été tenue à distance de la visite de Sébastien Lecorrnu, le ministre des Armées, au 19è régiment du génie.

A Pontarlier, l’intersyndicale annonce un rassemblement le jeudi 27 avril prochain. Le rendez-vous est fixé à 17h sur la place d’Arçon. Les manifestants prévoient ensuite de se rendre au rond-point de la gare, pour organiser un blocage jusqu’à 18h30. Ainsi, l’objectif est de dénoncer le déni de démocratie gouvernementale en déambulant doucement, en mode doux, sur le territoire pontissalien.

Hier lors du piquet de grève qui s’est tenu à la gare Viotte à Besançon, les manifestants ont envahi les voies ferrées. Une action de plus, à l’initiative des cheminots,  pour exprimer leur colère face à la réforme des retraites. Banderoles et fumigènes ont été brandis, alors que les rails étaient occupés. La circulation des trains a été perturbée, accusant environ une heure de retard.

Les opposants à la réforme des retraites préparent la suite des évènements. Si un appel à la mobilisation est annoncé pour le 1er mai prochain, l’intersyndicale bisontine a prévu d’autres opérations. Ce vendredi, un rassemblement est prévu à proximité du 19è régiment du génie, lors du déplacement de Sébastien Lecornu, le ministre des Armées. Plusieurs piquets de grève sont également annoncés : ce jeudi, à 17h,  à la gare Viotte et lundi prochain, à 18h, sur la place Pasteur, au centre-ville bisontin. L’intersyndicale prévoit également une mobilisation le 25 avril, à 6h30, avec l’installation d’un barrage filtrant à hauteur du rond-point de la côte du Comice, dans le secteur de Larnod.