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Cérémonie d'hommage à Éric Masson

Un moment de recueillement en l'honneur d’Éric Masson a été tenu ce mardi 11 mai à 15h dans la cour de l'hôtel de police de Besançon. Le policier âgé de 36 ans a été tué par balle mercredi dernier à Avignon, lors d’une intervention surun point de deal de la ville. Alors que l’enquête se poursuit, la nation a rendu un hommage national ce mardi au policier tué dans l’exercice de ses fonctions. De nombreux membres des forces de l’ordre étaient présents, ainsi que des citoyens souhaitant rendre hommage à Éric Masson. Après un discours prononcé par Joël Mathurin, le préfet du Doubs, aux côtés d’Yves Cellier, le directeur départemental de sécurité publique, une minute de silence a été respectée.

Un hommage national

Un peu moins d’une semaine après le décès du brigadier âgé de 36 ans et père de deux enfants, le Premier ministre Jean Castex a salué la mémoire d'Éric Masson, « un fonctionnaire de la nation », lors de l’hommage national rendu en préfecture du Vaucluse, en présence aussi des ministres de l’Intérieur Gérald Darmanin et de la Justice Eric Dupond-Moretti. A Besançon, c’est dans la cour de l'hôtel de police que le préfet du Doubs, Joël Mathurin, a tenu un discours poignant, devant les membres des forces de l’ordre, et de nombreux citoyens venus assister à la cérémonie. Dans une atmosphère pesante, une minute de silence a ensuite été respectée.

Une durcissement des peines pour les agressions envers les forces de l’ordre

C’est la seconde fois en quelques jours que la police perd un de ses membres, puisque le 23 avril dernier, Stéphanie Monfermé, une agente administrative du commissariat de Rambouillet, dans les Yvelines, a été victime d’une attaque terroriste au couteau. Lundi soir, Jean Castex a rencontré les syndicats de police, et a annoncé un durcissement des peines encourues par les agresseurs de policiers et de gendarmes. Notamment une peine de sûreté de 30 ans pour les personnes condamnées à perpétuité pour un crime commis contre les forces de l’ordre. Ces mesures ne s’appliqueront pas, quoi qu’il en soit, au cas du meurtrier d’Eric Masson, en vertu du principe de la non-rétroactivité de la loi. Et elles n’ont pas satisfait aux exigences des organisations syndicales qui réclament des peines incompressibles ou des peines minimales.