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À Besançon, un collectif de lycéens se lance dans la réalisation de courts-métrages

Le collectif Vertici a sorti un premier court-métrage sur Internet, intitulé « Les meilleures années de nos vies Â».

Les frères Lumière, originaire de Besançon, les ont peut-être inspirés. Enzo Menestret et Sarah Menegain sont deux élèves du lycée Pasteur, et sont passionnés de cinéma. Ils ont créé avec d’autres amis le collectif Vertici à la suite de l’allocution d’Emmanuel Macron pour annoncer le troisième confinement du pays. « C’est un groupe des lycéens paralysés par la période, où rien n’est classique, qui essaient de faire ce qu’ils peuvent pour produire quelque-chose à partir de cette même période Â» précise Enzo Menestret.

Un premier court-métrage prometteur

Pour concrétiser ce regroupement de cinéastes en herbe, ces amateurs d’arts se sont lancés dans la réalisation d’un premier court-métrage : « les meilleures années de nos vies Â». En moins de cinq minutes, celui-ci relate les souvenirs d’une époque où les masques n’étaient dédiés qu’au personnel soignant, et où chacun pouvait sortir quand et où il le voulait. Coupe du monde, concerts, voyages… Ces évènements sont présentés par un assemblage de vidéos amateurs, où un profond de sentiment de nostalgie s’en dégage. Et puis, après le visionnage de ces bons souvenirs, un difficile retour à la réalité s’opère : les chaînes d’information ne parlent plus que de Covid-19, les contacts ne sont plus que virtuels. « On ne parle pas de la situation sanitaire entre nous. Lors de l’annonce du reconfinement, c’était la goutte de trop. On en a parlé entre nous, on ne pouvait plus supporter ça. C’est à partir de là qu’on s’est dit qu’on pouvait faire de ces sentiments de l’art. Â»

D’autres projets à venir

Cette première réalisation a recueilli de nombreux commentaires sur le réseau social Instagram, où il est possible de visionner le court-métrage. Des retours positifs et motivants. Le collectif souhaite donc sur sa lancée, en réalisant de nouvelles vidéos. « On a une ébauche de projet sur l’enseignement à distance et comment c’est ressenti Â» précise-t-il. Et d’ajouter : « mais on ne veut pas s’enfermer sur le sujet du Covid, qui peut être très vite anxiogène. On réfléchit donc à des sujets de fiction ou en tout cas plus joyeux. Â»