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Élections régionales : Denis Thuriot présente son équipe dans le Doubs

Ce vendredi, le candidat de la majorité présidentielle aux élections régionales Denis Thuriot présentait l’équipe doubiste qui l’accompagnerait en cas d’élection en juin prochain. L’occasion également pour le maire de Nevers de présenter un premier jet de son projet régional, dont le mot d’ordre est simple : Relance

Avant de présenter son projet, Denis Thuriot a tenu à présenter les protagonistes choisis pour le mettre en place dans le Doubs. En tête de liste, on retrouve Catherine Barthelet, maire de Pelousey, vice-présidente au Grand Besançon Métropole, mais surtout personnalité politique sans étiquette. Un cas qui confirme la volonté de cette liste de s’ouvrir davantage et de porter une majorité la plus diversifiée possible : « Il est important d’avoir des gens issus de la société civile. Ça nous aidera à mieux comprendre les besoins des habitants, d’être au plus près d’eux. J’ai une totale confiance en Catherine. Qu’elle soit sans étiquette politique n’y change rien », explique Denis Thuriot. L’édile de Pelousey sera en binôme avec Gilles Bornot (LREM), lui aussi satisfait de voir une liste ouverte et progressiste se mettre en place.

Relance

Après avoir présenté les élus qui composeront son équipe dans le Doubs, le maire de Nevers en est venu à son projet. Compte tenu de la situation économique, l’élu centriste souhaite porter un projet massivement orienté vers la relance. La relance économique et démographique tout d’abord : « La Bourgogne-Franche-Comté est une des rares régions qui continue de perdre en habitants, en économie, et en emploi. Pour moi, le combat doit être mené pour inverser ces deux tendances ». Le candidat à la présidence de Région souhaite également mener une politique de relance solidaire et écologique, en apportant son aide sur certaines problématiques qui ne dépendent pas en premier lieu des instances régionales : « La Région pourrait par exemple aider sur le déploiement de la 5G, ou sur celui de la fibre. Dans certains territoires, certaines intercommunalités n’ont pas les moyens pour ce fait, il faut pouvoir les accompagner ».

Mieux unifier plutôt que scinder

Un projet de relance globale, donc, afin de « redonner des couleurs » à une région qui en manque cruellement depuis la fusion. À ce sujet, Denis Thuriot porte une ambition aux antipodes de son adversaire Gilles Platret. L’élu de droite avait lors de sa conférence de presse lundi annoncé qu’il souhaitait scinder en deux la région dans la manière de travailler, afin que les élus soient plus proches et plus au fait de leur territoire local. Une vision que ne partage pas Denis Thuriot : « Ce renforcement de l’identité de nos territoires ne passe pas par une division mais par une union », confiait le maire de Nevers. Ce dernier en a profité pour adresser un petit tacle à Gilles Platret suite à la polémique de son alliance avec Debout la France : « La gauche se gauchise davantage, tandis que la droite tend vers l’extrême. Je crois que beaucoup de nos concitoyens ne s’y retrouvent pas. Beaucoup sont prêts à vendre leur âme pour gagner des voix, mais lorsque vous le faites, cela vous suit très longtemps ». Le centriste compte bien profiter du déchirement de la droite pour rallier certains déçus à sa cause. L’UDI notamment, qui a récemment désapprouvé l’union de la droite et de Debout la France, pourrait se rallier à la cause centriste.