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Besançon : Mobilisation pour le climat

Entre 350 et 400 personnes se sont mobilisées ce vendredi 19 mars, place de la Révolution à Besançon, suite à l’appel des Ã‰CO-lié·e·s, un collectif de lycéens et d’étudiants de Franche-Comté. De nombreuses associations, collectifs, syndicats et partis politiques ont aussi rejoint ce rassemblement. Un cortège est ensuite parti en ville, en passant devant la préfecture puis le rectorat.

 

Une grève scolaire pour le climat

A l’initiative de cette mobilisation, le collectif Ã‰CO-lié·e·s, composé de lycéens et d’étudiants de Besançon et de Franche-Comté, ayant pour but d’agir pour le climat. Depuis deux ans, ils organisent des marches pour soutenir cette cause, la première ayant eu lieu en février 2019, à laquelle plus de 1000 manifestants avaient pris part. Cela fait désormais plus de trois ans que les premières mobilisations se sont amorcées partout dans le monde, notamment par l’initiative de Greta Thunberg, la jeune militante écologiste suédoise. Elle est à l’origine de « Friday for Future Â», un mouvement international de jeunes quittant leur établissement scolaire, généralement le jeudi ou le vendredi, pour participer à des manifestations en faveur de l’action contre le réchauffement climatique.

« Les jeunes pour le climat Â»

Très nombreux étaient les jeunes qui composaient ce rassemblement place de la Révolution. Colin Champion, élève du lycée Pergaud, est un des organisateurs de cette mobilisation, et fait aussi partie du collectif Ã‰CO-lié·e·s. Selon lui, s’il est important que les jeunes prennent part à ces actions, tout le monde est invité à contribuer à cette cause. « C’est un appel à une grève intergénérationnelle et intersectionnelle Â», confia-t-il. Et pour le jeune homme, le problème est plus large, et ne se résume pas qu’à parler de pollution ou de déchets. Il argue pour un changement de système global, qui selon lui, est un l’enjeu principal aujourd’hui. « Le capitalisme, c’est le réel problème, et la cause du changement climatique. Et la première étape pour changer de système, c’est de le remettre en cause. Et c’est ce que nous faisons aujourd’hui Â».