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Besançon : Une convention de coordination entre les polices nationale et municipale

Ce jeudi matin a été signée une convention de coordination entre les forces de sécurité de l’Etat et la police municipale de Besançon. L’objectif est d’apporter une meilleure harmonisation entre ces deux composantes. La maire de Besançon, Anne Vignot, le préfet du Doubs, Joël Mathurin, le directeur départemental adjoint de la sécurité publique, et la vice-procureure de la République ont paraphé le document qui vise à déterminer les règles de travail entre les deux polices.  

Un enjeu, celui de la tranquillité des citoyens

« La sécurité publique, c’est une co-production. Il est important que chacune de ces forces ne travaillent pas en silo, mais qu’il y ait une vraie synergie dans le respect des prérogatives de chacun » affirme Jöel Mathurin, le préfet du Doubs. Et cela passe par de nombreuses mesures, comme la disponibilité du réseau de caméras de vidéoprotection. Le centre de supervision urbain de la ville de Besançon va désormais pouvoir mettre à disposition les images pour la police nationale afin de leur permettre de pousser leur travail d’investigation. Les patrouilles mixtes (police nationale et police municipale) seront aussi plus nombreuses, afin d‘améliorer la sécurité et la tranquillité sur la voie publique. « L’enjeu, c’est celui de la tranquillité des citoyens de Besançon Â» clame Joël Mathurin. Ces deux polices pourront aussi convenir d’actions en matière de lutte contre l’insécurité routière, comme des contrôles de vitesse.

Améliorer le travail en cours

« Cette convention en réalité, elle va aussi se consacrer à ce qu’on faisait déjà Â» souligne le préfet du Doubs. En effet, cette coopération existait déjà et « fonctionnait très bien, avec des chiffres qui sont très bons Â» selon Joël Mathurin. Mais cette convention a pour vocation d’améliorer encore plus ce travail entre les deux composantes de la police, pour veiller à la tranquillité publique des citoyens de Besançon. Et il y a encore quelques sujets sur lesquels progresser, comme par exemple celui de la « nuisance sonore Â» confie le représentant de l’Etat.