Pour le syndicat Snes/FSU, la visite de Jean-Michel Blanquer, le ministre de l'éducation nationale, en Haute-Saône ce lundi est un coup de communication. « Tout pour la comm, rien pour l'école » dénonce-t-il. « La discrétion autour de cette visite, le caractère rural et socialement peu conflictuel de la région expliquent sans doute ce choix étrange en période Covid » rappelle le syndicat.
Il dénonce également une campagne de dépistage au rabais. Selon le SNES, « sur les 1,3 millions de tests antigéniques prévus depuis novembre, seuls 200.000 ont été effectués ». Le syndicat pointe également le flou qui entoure cette opération sanitaire, arguant les approximations ministérielles en termes de tests salivaires pratiqués, la mise en place des interventions dans les écoles et établissements scolaires et l'évaluations des résultats.
« Un protocole incohérent et inadapté »
C'est en ces termes que le syndicat Snes/FSU évoque la campagne de dépistage mise en place par le ministre de l'éducation nationale. « Les tests seuls ne suffiront pas à enrayer la circulation du virus, car le protocole sanitaire, remanié en permanence, assoupli en février, est incohérent, inadapté et insuffisamment protecteur » déclare-t-il. Enfin, le syndicat demande « la mise en place d'une stratégie globale de lutte contre la Covid-19 et de prévention en milieu scolaire, et non des opérations de communication qui peinent à faire illusion ».
