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Stanley Black & Decker : Plus de la moitié des salariés menacés à Besançon

Ce jeudi matin, un peu plus d’une dizaine d’employés de Stanley Black & Decker Manufacturing se sont rassemblés devant le portail de l’entreprise à Besançon. Selon la CGT, plus de 60 employés seraient menacés, suite à la perte envisagée du marché « Fatmax Â». Il représenterait 30% du chiffre d'affaires de l’entreprise spécialisée dans la fabrication de pinces. Après l’appel à la mobilisation à l’entrée du site ce jeudi à 9h30, une journée nationale d'action interprofessionnelle s’est tenue place de la Révolution à Besançon.

Plus de la moitié des employés menacés

Selon la CGT, l’entreprise produisant exclusivement des pinces, a mis fin à de nombreux CDD fin 2020. La cause serait la perte du marché des pinces « Fatmax Â». Selon le syndicat, ce marché représente « 30 % du chiffre d’affaires Â» et « près de 60 emplois Â» qui pourraient être menacés si le marché disparaissait et qu’aucun autre ne venait le compenser. Soit plus de la moitié des salariés de l’entreprise bisontine. Cyril Haulet, coordinateur projet-production à Stanley Manufacturing, et représentant de la section syndicale CGT de l’entreprise, explique que l’actionnaire américain souhaiterait délocaliser ce marché en Asie, pour être produit à moindre coût.

Une mobilisation s’élargissant à d’autres secteurs

La CGT a poursuivi son action à 10h30 place de la Révolution à Besançon, aux côtés de plusieurs autres syndicats, partis politiques de gauche, administrations, et étudiants. Les syndicats appelaient à manifester pour l'emploi, les services publics, et contre la précarité. Ce sont près de 400 personnes qui ont donc entamé une marche, drapeaux en mains, et pancartes brandies contre la politique du gouvernement. Dans le cortège, des salariés, retraités, fonctionnaires et des apprentis sans papiers menacés d'expulsion. Une cinquantaine de forestiers faisaient aussi partie de la foule se dirigeant en direction de la préfecture, dénonçant les suppressions de poste au sein de l'ONF et la destruction du service public forestier.