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Coupe de France : Le Racing Besançon de retour sur les terrains ce week-end

Dimanche, dans le cadre du 6ème tour de la coupe de France, le Racing Besançon recevra l’AS Saint-Apollinaire. Ces deux clubs sont pensionnaires de la même division, à savoir le championnat de National 3. Les deux équipes se sont déjà rencontrées cette saison, où le match s’est soldé par une victoire 2 à 0 du club bisontin. Dans ce contexte particulier, une seule chose compte pour Jérémy Guyen, directeur sportif du Racing : l’importance de pouvoir retourner sur les terrains.

Des entraînements dans les règles

Contrairement à la plupart des clubs sportifs, le Racing Besançon a pu continuer à s’entraîner malgré le contexte sanitaire. Pour cela, les joueurs ont dû se soumettre aux conditions imposées par la Ligue de Football Professionnel. Les séances ont aussi pu persister, trois à quatre fois par semaine, grâce aux bonnes relations entretenues avec la mairie. Cependant, Jérémy Guyen souligne le fait que ces règles « peuvent peser, en étant difficiles pour certains clubs Â» à l’approche du 6ème tour de la Coupe de France. Le Racing Besançon, lui, part avec cette épine en moins selon leur directeur sportif. « On a été habitué par la mise en place de toutes ces règles, ce qui nous permet d’aborder le match dans une facilité d’organisation Â», explique-t-il.

La chance de pouvoir jouer

Beaucoup d'incommodités viennent pourtant se confronter aux clubs qui feront leur retour sur les terrains ce week-end. L’arrêt des championnats, la refonte du système de la Coupe de France, les matchs à huis-clos, les règles sanitaires, mais pour Jérémy Guyen, tout cela est secondaire. « Il faut être humble face à tout ça. Nous avons la chance de pouvoir jouer dimanche, contrairement à des millions de footballeurs Â», souligne-t-il. La Coupe de France est un moyen pour tous les clubs amateurs de pouvoir bénéficier de rentrées d’argent, à travers la vente de billets et de la restauration sur place, réduite au néant cette année. Cet inconvénient ne vient pas non plus perturber le directeur sportif. « L’argent en fin de compte, il se fait un peu oublier. Nous sommes là pour jouer au football, par passion Â».