Choix du secteur :
Se connecter :

Grand Besançon Métropole : De nouvelles aides pour faire face à la pandémie

Mercredi matin se tenait un point presse au Grand Besançon Métropole avant la réunion hier soir du conseil communautaire. De nombreux dispositifs ont été évoqués. Notamment la mise en place d’un guichet unique pour les entreprises, la création d’un fonds d’avance remboursable, l’exonération de loyers et de charges, le financement des « chèques booster Â» pour le commerce, la participation au fonds régional des territoires (FRT) pour l’investissement, ou encore plus récemment le nouveau FRT Trésorerie.

Un nouveau fonds régional et territorial « Trésorerie Â»

Anne Vignot, la présidente était entourée de Benoît Vuillemin, élu chargé de l’attractivité et du commerce, Gabriel Baulieu, élu chargé des finances, et Nicolas Bodin, élu chargé de l’économie, l’emploi et la relance. L’attention était particulièrement portée sur la nouveauté de ce dispositif, le FRT Trésorerie. Le Grand Besançon Métropole s’est associé à la Région pour débloquer un fonds d’aide à la trésorerie pour les TPE qui ont dû fermer leurs portes au mois de novembre.Ce fonds de plus de 900.000€, permettra aux TPE de limiter la dégradation de leur situation pendant la période de fermeture. Et pour celles qui resteront fermées, de faire la jonction avec les dispositifs de soutien financier que l’Etat active en décembre et pour les mois à venir. Près de 1000 entreprises de moins de 10 salariés pourraient en bénéficier, selon Benoît Vuillemin, avec des aides pouvant aller jusqu’à 1500€.

La CFE à nouveau sur le tapis

Anne Vignot, est aussi revenue sur les reproches qui lui sont faits, et la décision du Grand Besançon, de ne pas renoncer à sa part de CFE. L’élue affirme assumer pleinement cette décision. « L’objectif est de privilégier les aides personnalisées, au plus près de la réalité des entreprises, et pas les aides généralistes Â» déclare-t-elle. « Renoncer à la CFE aurait consisté à donner des milliers d’euros à un grand fast-food qui a continué de travailler et seulement quelques centaines d’euros à un petit restaurant Â», complète Benoit Vuillemin. Pour illustrer ses propos, l’élu prend l'exemple d’un restaurateur du centre-ville de Besançon, dont l'enseigne a été fermée lors du second confinement : "Ce restaurateur paie 500 euros de CFE par an. En l'exonérant, nous aurions également exonéré toutes les grandes enseignes de fast-food de Châteaufarine ou ailleurs, qui elles, déboursent 5 000 euros environ. Ce n'était pas très égalitaire, donc nous avons choisi de ne pas exonérer les entreprises de la CFE mais d'aller beaucoup plus loin  via le nouveau Fonds régional des territoires trésorerie (FRT) mis en place. Â»