Ce samedi, et pour la troisième fois, un rassemblement s’est tenu à Besançon « contre la politique liberticide du gouvernement et les violences sociales ». La loi « sécurité globale » est fortement décriée et les participants demandent son retrait. Il est fait référence à l’article 24, sur les vidéos et leur diffusion sur les réseaux sociaux, mais également les points 21, 22 et 26 notamment, qui évoquent la généralisation de la reconnaissance faciale, l’usage des drones dans les espaces publics ou encore le port de l’arme pour les policiers, même lorsqu’ils sont hors service. Pour les manifestants, cette loi n’a pas que pour objectif de « réprimer les mouvements sociaux, lutter contre la liberté démocratique, multiplier les lois liberticides, … ». « Les droits sociaux et les libertés ne sont pas négociables » a clamé une personne portant le gilet jaune.
800 manifestants à Besançon
Environ 800 manifestants se sont rassemblés cet après-midi sur la place de la Révolution, au centre-ville de Besançon. Parmi eux des citoyens, des responsables politiques et des militants syndicaux et associatifs. Le cortège s’est ensuite rendu devant la Préfecture, où la mère de Bastien, un jeune manifestant violenté lors d’ne manifestation de gilets jaunes, a pris la parole. « Sans la vidéo prise par des journalistes, il aurait sans doute été condamné par la justice » explique-t-elle. Puis, environ 400 personnes ont manifesté leur colère devant le commissariat de police de la Gare d’Eau, où des véhicules de police les attendaient. « Tout le monde doit filmer la police », « Police floutée, police pas net » ou encore « Trop de sécurité, tue les libertés » scandaient les participants.
