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"J'ai froid sans toit", l'action solidaire du collectif des Bisons Teints

Les « Bisons Teints Â», ce collectif de jeunes issus de Besançon crée en décembre dernier organise actuellement une collecte de vêtements chauds et produits d’hygiène en faveur des hommes et femmes sans domicile fixe. C’est aux côtés de deux Biocoop bisontines que l’action est menée. La méthode est simple : des bacs des dons sont disposés à l’entrée de ces deux magasins. L’équipe du collectif se charge ensuite de la distribution sous forme de maraudes ou encore lors de distributions alimentaires, organisées par des associations avec lesquelles ils ont l’habitude de travailler.

En temps de confinement

L’opération « J’ai froid sans toit Â» a été pensée dans l’urgence du reconfinement. « Le partage et le lien sont encore plus importants que jamais en ces temps confinés. Nous pensons à nos amis sans toit qui se retrouvent dans des rues désertes ou des abris temporaires, isolés, sans pouvoir échanger quelques mots avec toi Â» déclare le collectif sur leur page Facebook. Le groupe d’amis affirme sa volonté d’aider ceux se trouvant encore sous des tentes ou dans la rue au mois de novembre, alors que celles-ci sont désertées en raison du contexte actuel. « On a énormément de vêtements, ça marche très bien Â» confie Nena Haegy. Seulement, cette fois ce sont les habits chauds et les équipements d’hiver qui sont le plus prisés, pour permettre aux personnes sans domicile de faire face à l’hiver qui s’annonce.

Une adresse postale à disposition

En plus de cette collecte, une opération est menée en partenariat avec l’association Travail et Vie, qui propose un accueil de jour pour des personnes en situation de précarité à Pontarlier. Nena Haegy, membre des Bisons Teints, explique que chaque personne qui le souhaite peut écrire un courrier, un poème ou faire un dessin, et l’envoyer à l’adresse de l’association pontissalienne. Adresse qui s’étendra jusqu’à Mulhouse, et même Nancy. « On essaye toujours d’innover, pour aller vers les gens, vers les donateurs, en ayant le moins d’intermédiaires possible. On essaye aussi de faire se rencontrer les nécessiteux et les généreux Â» conclut Nena Haegy.