Hier, mardi 27 octobre, l’association « les Jardins des Vaîtes » a rencontré des responsables de la mairie de Besançon pour faire le point sur la situation et formuler des demandes précises. Des représentants du collectif, dont Claire Arnoux, ont notamment été reçus par le directeur de cabinet d’Anne Vignot et le vice-président de la communauté d’agglomération du Grand Besançon en charge de l’urbanisme et membre également du conseil d’administration de Territoire 25, l’aménageur du projet.
Pour l’heure, aucune avancée notoire n’est enregistrée. Néanmoins, Claire Arnoux reconnaît que, contrairement à la précédente majorité municipale, les échanges avec l’équipe actuelle sont plus cordiaux et aisés. Hier, lors des discussions plusieurs points ont été abordés. Ils portaient sur la remise de certains documents, notamment portant sur les engagements financiers pris par la mairie de Besançon dans le cadre de ce chantier et sur les pertes estimées en cas d’annulation du projet. L’arrêt des procédures judiciaires en cours au tribunal administratif de la ville pour l’occupation des lieux et l’abandon du projet de construction de l’école des Vaîtes furent également notifiés.
Un projet de 11 millions d’euros
Pour « Les Jardins des Vaîtes », la construction de la nouvelle école « sur des terres appartenant à la dernière exploitation maraîchère, en agriculture biologique, à Besançon » est purement et simplement impensable. C’est ce qu’ont rappelé les militants à leurs interlocuteurs. Selon eux, « les 11 millions d’euros prévus pour la construction de l’école, avec des effectifs plus importants, sont irresponsables ». Ils jugent que cet investissement « surdimensionné » pourrait être utilisé plus judicieusement, en partageant par exemple cette somme entre les différentes écoles de la cité comtoise afin de mener un véritable travail d’entretien et de rénovation au sein de ces structures. Pour l’heure, aucun nouveau rendez-vous n’a été pris.
