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Les partis écologistes envoient une lettre aux députés de Bourgogne Franche-Comté

Ce lundi 5 octobre, un projet de loi autorisant la réutilisation des pesticides dits « néonicotinoïdes Â» a été présenté à l’Assemblée Nationale. Ce produit avait été interdit en 2018 en raison de sa dangerosité pour la biodiversité. Le socle des partis écologistes de Bourgogne Franche-Comté s’est adressé aux députés par le biais d’une lettre. Il dénonce une faute politique et un scandale sanitaire.

« Une régression environnementale Â»

Xavier Lallemand, militant de Génération Ecologie, déplore que ce projet de loi soit remis sur la table. Selon lui, c’est une véritable « régression environnementale Â» que s’apprête à voter le gouvernement. Il explique que ces pesticides ont un impact dévastateur sur la biodiversité. Les insectes pollinisateurs en seraient les premières victimes. Mais ensuite toute la chaîne alimentaire serait menacée, des invertébrés jusqu’à la santé humaine. « Les néonicotinoïdes sont 7300 fois plus toxiques que la DDT, qui a été interdit il y a 50 ans Â» se désole Xavier Lallemand. Rappelons que l’actuelle ministre de la transition écologique avait promis de ne jamais revenir sur l’interdiction de ces pesticides. L’ensemble des partis écologistes du Doubs dénonce une trahison, et une très sérieuse faute politique.

Une lettre d’alerte et d’information

Cette lettre adressée aux députés de Bourgogne Franche-Comté a pour objectif de les alerter et de faire entendre la voix de l’ensemble du socle écologiste du Doubs. Il demande à l’Assemblée Nationale de faire preuve de responsabilité en soutenant la filière apicole qui se bat depuis des années contre ces pesticides. Outre cette lettre envoyée aux 28 parlementaires du territoire, une brochure exposant la toxicité et la dangerosité de cet insecticide leur a aussi été envoyée. « Tous les députés ne connaissent pas la problématique, on les a informé, j’espère qu’on en aura convaincu le plus grand nombre sur le territoire Bourgogne Franche-Comté Â» conclut Xavier Lallemand.