C’est dans un contexte très particulier que la CGT tiendra ce mardi, dans le Jura, son deuxième bureau confédéral décentralisé. Pour l’occasion, deux sites, impactés par une fermeture ou des suppressions d’emplois, ont été choisis par les responsables. A savoir : le site KLF à Lons-le-Saunier et Jacob Delafon à Damparis. Dans le Jura, selon des chiffres communiqués par le syndicat, 500 postes sont actuellement menacés. Mais d’autres mauvaises nouvelles pourraient prochainement tomber.
La CGT entend bien mener « la bataille de l’emploi dans le Jura ». C’est la raison pour laquelle elle appelle l’ensemble des salariés à rejoindre le mouvement. « S’il n’y a pas un mouvement social d’ampleur pur faire face à ces menaces, tout le monde va tomber petit à petit » explique Richard Dhivers, le secrétaire départemental de la CGT dans le Jura. Et de poursuivre : « on ne peut entendre le gouvernement dire d’un côté qu’il ouvre les robinets pour soutenir les entreprises et de l’autre voir ces mêmes entreprises supprimer des emplois et payer leurs actionnaires avec l’argent public ».
