« Historiquement, la gendarmerie a depuis très longtemps participé à la sécurité du Tour de France » souligne le Major Philippe Antoni, officier communication de la gendarmerie de Franche-Comté. Nous sommes là pour « renseigner, alerter et porter secours dans la bonne exécution des lois » continue-t-il. Cette année, au niveau national ce sont plus de 14.000 gendarmes départementaux, mobiles, et gendarmes réservistes opérationnels et spécialistes qui sont mobilisés. Concernant les étapes du Jura et de la Haute-Saône, ce sont 700 gendarmes locaux qui sont engagés dans la sécurité du Tour de France.
Le COVID-19, une problématique de plus
« On est ici en matière de protection » affirme le Major Antoni, en rappelant que chaque spectateur qui assistera au Tour de France en bord de route, se devra bien évidemment de porter un masque. Cette surveillance intervient pour « éviter la formation de clusters ou les rassemblements trop proches de la population » déclare-t-il. Le Major Antoni assure que les gendarmes présents dans la caravane publicitaire portent un masque, se lavent les mains avant de distribuer les goodies, et diffusent des consignes sanitaires via leurs 5 véhicules, par le biais de banderoles lumineuses et de micros. Gare aux fraudeurs, les spectateurs ne respectant pas ces consignes sanitaires feront l’objet d’un simple rappel à l’ordre s’ils ne portent pas de masque, et devront quitter les lieux s’ils n’en ont pas. Si les contestataires ne veulent pas entendre raison, ils seront alors verbalisés en dernier lieu.
