Ce vendredi 17 juillet marquera la fin de la phase principale d’admission sur Parcoursup pour les bacheliers. Déjà décriée, la plateforme pourrait connaitre de nouveaux détracteurs cette année en raison de la hausse du taux d’obtention du bac. De nombreux bacheliers craignent en effet de se voir refuser leurs voeux faute de place disponible. Maurice Dvorsak, délégué régional académique à l’information et à l’orientation, est revenu sur cette situation aussi particulière que délicate.
Si le nombre de futurs étudiant dits « en attente » ne l’inquiète pas, Maurice Dvorsak se veut en revanche plus pessimiste concernant l’attribution des formations souhaitées, et concède qu’il sera plus compliqué de choisir : « Globalement ça ne m’inquiète pas car il y avait déjà un taux élevé d’obtention du bac. Quand on regarde en revanche les situations individuelles, un certain nombre de jeunes vont avoir plus de difficultés à intégrer la formation souhaitée ».
Quelles solutions ?
Pourtant, la faculté avait fait quelques efforts en janvier dernier, augmentant de 10% les places en université, notamment grâce à la nouvelle réforme sur les études de santé. Pas suffisant pour satisfaire les futurs bacheliers, qui depuis le début de la semaine déjà font part de leur mécontentement sur les réseaux sociaux. L’université pourrait quant à elle explorer de nouvelles pistes pour augmenter son nombre de places. La thèse de l’enseignement partiellement à distance, dans un premier temps évoquée pour faire part à la crise sanitaire actuelle, ne serait pas à exclure : « C’est une possibilité effectivement, ça peut être une réponse pour ce programme ».
