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Le recteur Jean-François Chanet dresse le bilan éducatif des derniers mois

Ce jeudi, le recteur Jean-François Chanet donnait une conférence de presse afin de faire le bilan de cette année scolaire. Accompagné de deux lycéennes et d’un étudiant en BTS faisant partie du conseil de vie lycéenne, le recteur a notamment parlé de la continuité pédagogique mise en place, ou encore des actions à venir pour la rentrée.

Dans un premier temps, le recteur a effectué un bilan de la fin d’année depuis mars. S’il concède volontiers que tout n’est pas parfait dans ce qui a été proposé, il assure que les décisions prises l’ont été dans une volonté de continuité pédagogique. La priorité était à la lutte face au décrochage scolaire, avec les cours à distance dans un premier temps, puis petit à petit grâce aux rentrées pour les élèves les plus en difficulté. Un propos appuyé par Alexia Marguier, lycéenne à Lons-le-Saunier, qui estime que de nombreux élèves souvent absents avaient pris plaisir à revenir le 23 juin.

Un retour en chiffres

Une reprise détaillée en chiffres par Jean-François Chanet. 77,8% des enfants ont retrouvé le chemin de l’école le 23 juin contre 39,4% la semaine précédente. Belle évolution pour les collégiens également, qui passent d’un taux de présence de 23,1 à 55,3%. Seul le taux de lycéens n’évolue pas beaucoup (11,7 à 14,7%). Pas de surprises pour le recteur, qui rappelle que même en temps habituel, peu de lycéens sont présents à ce stade de l’année. Ici, seuls les élèves en difficulté devant faire face à des examens ont été conviés à reprendre.

Lutter contre le décrochage scolaire

Optimiste, le recteur tire quelques leçons positives de cette crise : « Cette période a été un révélateur des problèmes que nous avions déjà Â». Celui-ci souhaite travailler en profondeur sur la question du décrochage scolaire. Jean-François Chanet veut notamment mélanger des élèves de lycée du centre-ville avec ceux des quartiers périurbains, estimant « qu’il n’y a pas d’actions efficaces sans travail entre pairs Â». Dans ce sens, la plate-forme « Rester school Â» a également été lancée par des élèves afin que certains en soutiennent d’autres sans passer par les professeurs. Une démarche parfois plus efficace et moins anxiogène pour certains élèves