L’interminable course à la mairie de Besançon a rendu son verdict ce dimanche. La joie de la première femme maire de Besançon Anne Vignot contraste forcément avec la déception du candidat investi par Les Républicains Ludovic Fagaut. Ce dernier passe à 566 voix de faire basculer une ville historiquement acquise à la gauche. Entre amertume et fierté, le candidat livre sa première réaction.
Le conseiller municipal de 41 ans a dans un premier temps souhaité remercier ses colistiers, ses électeurs, et tous ceux mobilisés pour son mouvement « Besançon Maintenant » : « On a fait une campagne formidable avec des colistiers engagés et mobilisés pour Besançon. je tiens à remercier les bisontins qui ont porté un projet de renouveau avec nous ». Une défaite, mais pas de clap de fin pour le républicain, qui souhaite continuer à travailler pour l’intérêt collectif. Ludovic Fagaut se dit également fier d’avoir fait naître le projet de Besançon Maintenant : « Notre équipe sera vigilante pour que Besançon ne sombre pas à nouveau dans cette insécurité et dans ce dogmatisme stigmatisant qu’on nous a porté tout au long de la campagne. L’équipe de Besançon Maintenant est née pendant cette campagne et a encore de belles choses à porter dans les années à venir ».
Un maintien qui coute cher à la droite
Amer, Ludovic Fagaut regrette sans le citer le choix d’Éric Alauzet de s’être maintenu au second tour. Une décision qui aurait pu selon lui éviter l’arrivée au pouvoir d’une "coalition rouge-verte tendant à l’extrême gauche" : « Aujourd’hui l’élection porte sur l’obstination d’un seul homme, qui pour des places et son clan, a voulu s’obstiner à se maintenir et à ne pas travailler collectivement pour la Ville. Ces personnes ont préféré leur intérêt individuel, ils en porteront les responsabilités à l’avenir. Des gens de son équipe avaient, par prise de responsabilité, appelé à voter pour notre liste. Lui ne l’a pas fait, il en portera la responsabilité ».
