Le 15 mars dernier, le premier tour des élections municipales prenait lieu dans un contexte plus que particulier. À l’aube d’un confinement d’environ 2 mois, les électeurs se sont fait rares dans les bureaux de vote. Le taux d’abstentionnisme, estimé à plus de 60%, était un taux record. Une faible participation qui s’explique de plusieurs façons, mais dont le facteur important était l’épidémie de coronavirus.
Des électeurs à convaincre
Un faible taux participation qui implique un certain nombre de potentiels votants supplémentaires pour le second tour du 28 juin. Les candidats Ludovic Fagaut (Les Républicains), et Éric Alauzet (LREM) l’ont bien bien compris, et tentent de draguer ces électeurs potentiels, pour passer devant Anne Vignot (Union de la Gauche), en tête à l’issu du premier tour. Les candidats respectivement deuxième et troisième ont ces derniers jours insisté sur la possibilité de voter par procuration. Une pratique qui permettrait aux gens fragiles, ayant crainte de se rendre au bureau de vote, de tout de même faire entendre leur voix, et de compter dans les décisions politiques des prochaines municipalités.
Guide du vote par procuration
Pour voter par procuration, plusieurs démarches sont nécessaires. Il faut se rendre dans un commissariat ou dans une gendarmerie pour déposer sa procuration (disponible ici : https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F1604). S’il est impossible de s’y rendre pour raisons sanitaires, un agent peut se déplacer à votre domicile pour la récupérer. L'électeur qui donne procuration et celui qui vote à sa place doivent être inscrits sur les listes électorales de la même commune. La durée générale d’une procuration est d’un an (même si elle peut être plus courte). Celles réalisées initialement pour le second tour des municipales le 22 mars, sont donc toujours valides pour le 28 juin.
