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Université de Franche-Comté : à quel type de rentrée peut-on s'attendre ?

Ce vendredi 5 juin, le président de l’Université de Franche-Comté Jacques Bahi animait une conférence de presse sur les actions mises en place à la suite du confinement et sur ce que pourrait être la rentrée 2020/2021.

Chronologiquement, l’université a dans un premier temps mis en place, à la suite de plusieurs réunions de crise, un plan de continuité administratif. Un plan qui décline plusieurs objectifs dont la garantie d’un accès numérique pour le personnel, ainsi qu’un suivi psychologique. L’immense majorité des communications et du travail se font à distance mais pour les enseignants-chercheurs devant se rendre à l’université, des mesures sont appliquées afin que ceux-ci ne manquent pas de matériel médical (blouse, masques, gel, etc…), et puissent respecter la distanciation sociale préconisée.

Plan de continuité pédagogique

Après ce plan de continuité administratif, l’Université a lancé son plan de continuité pédagogique. Un plan visant globalement à aider les étudiants, en partenariat avec le CROUS. Une aide de 700 000 € qui aura permis la distribution de clés 4G ou d’ordinateurs. 200 € ont également été versés aux étudiants n’ayant pu travailler à cause du COVID-19.

Préparer septembre

Jacques Bahi a ensuite insisté sur l’importance de préparer la rentrée prochaine dès maintenant, sans attendre le bilan de l’évolution du virus. Plusieurs hypothèses restent de mise. La première, très peu probable, qui verrait la disparition du virus mènerait logiquement à une reprise normale en présentiel. Pour l’hypothèse plus plausible d’une vie avec le virus, plusieurs décisions ont été prises. Les salles seront évidemment équipées et agencées pour respecter les préconisations sanitaires. Pour ce qui est des cours, le président souhaite effectuer un roulement entre les étudiants. Certains suivraient en présentiel le cours, tandis que les autres profiteraient de sa retransmission en visioconférence depuis chez eux. Les rôles s’inverseraient chaque semaine afin de garantir une équité entre tous.

Hypothèses écartées

D’autres hypothèses ont été sondées avant d’être finalement écartées. Parmi elles, celle de démultiplier les groupes notamment, qui impliquait de payer plus d’heures aux enseignants. Une mesure irréaliste pour Jacques Bahi, qui dit devoir « gérer la masse salariale et garantir la pérennité de l’université ». L’autre hypothèse évoquée était le report de la rentrée de plusieurs semaines voir de plusieurs mois. Encore une fois, une mesure irréalisable pour le président étant donné l’incertitude qui règne sur la situation sanitaire des prochains mois.