Ce mardi après-midi, Jean-Philippe Allenbach a convié la presse pour son ultime conférence de presse avant le 1er tour de l’élection municipale bisontine. A quelques jours du scrutin, le candidat régionaliste espère obtenir au moins 5% des suffrages pour rembourser sa campagne mais il pense aussi pouvoir atteindre la barre des 10%.
Si la mise en place d’un référendum de séparation avec la Bourgogne fait partie de ces grands objectifs de campagne, le candidat ambitionne de « stopper le déclin de Besançon ». Pour ce faire, il veut gérer la ville « comme un chef d’entreprise », fonction qu’il a occupé durant une partie de sa vie professionnelle. Parmi ses mesures phares : faire venir les entreprises avec des accords négociés (baisse d’impôts contre un partage d’une partie des bénéfices avec la ville et développer le tourisme « en allant cherches les touristes au lieu de les attendre ».
Jean-Philippe Allenbach en est convaincu, la présence sur sa liste de certains candidats, dont François Xavier Gervasconi, juriste et cadre national des républicains, Jean-Claude Périat, historien de la Franche-Comté, et Renaud Bueb, maître de conférence à l’université de Franche-Comté, donne « encore plus de sérieux à son programme » et les mesures qu’il prendra s’il arrive aux responsabilités. Sa mise à l’écart du débat télévisé de jeudi soir sur le plateau de France 3 Franche-Comté ne passe pas. Il l’a fait savoir à la chaîne et au Conseil Supérieur de l’Audiovisuel.
