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Municipales 2020 /Micro aux étudiants : Rencontre avec Anne Vignot

Dans le cadre des élections municipales bisontines, Plein Air a confié les micros de la rédaction aux étudiants en 3è année de licence en info-com, option journalisme, à l’université de Franche-Comté. Une équipe a rencontré Anne Vignot, la candidate écologiste, chef de file de la liste « Besançon par nature ». Clara et Charles nous font part de leur papier.

Le papier

Anne Vignot, 60 ans, ingénieure de recherche au CNRS, est à la tête de la liste « Besançon par Nature, issue de l’union des différentes forces de gauche. Si elle est élue au soir du 22 mars, elle sera la première femme maire bisontine. Même si ce combat pour la reconnaissance des femmes dans la société l’intéresse, elle promet que c’est avant tout pour la défense de valeurs et d’actions politiques concrètes, auxquelles elle croit, qu’elle s’est engagée dans ce scrutin.

Anne Vignot veut faire de la jeunesse sa priorité. Pour cela, si elle arrive aux responsabilités, elle entend mettre en place un revenu minimum jeune et rendre gratuit les transports en commun  pour les moins de 26 ans. Contrairement à beaucoup de ses opposants, elle ne souhaite pas armer la police municipale, veut créer un commissariat supplémentaire dans le nord-est de la ville et solliciter l’état pour que de nouveaux policiers nationaux soient nommés. Elle veut faire de Besançon, une ville « engagée pour le climat, le social et la solidarité de tous ».

Concernant les sujets d’actualité, Mme Vignot a répondu sans détour à nos interrogations. Elle ne voit pas d’un très bon œil les panneaux publicitaires qui prennent place dans la cité. Elle y voit des installations néfastes pour la santé et le développement cognitif. De là à les retirer ?  Concernant la situation des animaux hébergés à la Citadelle, la candidate écologiste n’évoque pas la fermeture du site, même si elle se dit très touchée par la question de la condition animale. Elle évoque la création d’une délégation municipale à la condition animale si elle est élue. Dans le même registre, où presque, l’abattage de trois sangliers au square Castan en janvier dernier ne la choque pas forcément. Mme Vignot parle d’une population de cochons sauvages de plus en plus importante à Besançon, qui mérite d’être régulée.