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Besançon : Mobilisés pour que l’éducation prioritaire conserve ses moyens

Après avoir mené une opération « collège mort Â» et rencontré le directeur académique des services de l'éducation nationale, les enseignants et parents d’élèves ont manifesté leur mécontentement ce mardi, en fin d’après-midi, dans le quartier Planoise. Le collectif s’est rassemblé devant le centre Nelson Mandela, avant de déambuler dans le quartier. Une centaine de personnes a répondu présent pour dénoncer les moyens accordés à l’éducation prioritaire.

Les derniers propos du Recteur de l’académie de Besançon n’ont pas rassuré les enseignants et les parents d’élèves engagés depuis lundi dans cette mobilisation. Lors d’une conférence de presse qui s’est tenue mardi matin, Jean-François Chanet a annoncé le maintien partiel des moyens accordés pour le dispositif des enseignants référents. A Diderot, cela se traduit par le maintien de 21h sur les 38 actuelles. Par ailleurs, rien n’a été décidé concernant les suppressions de trois classes. Une telle décision augmenterait les effectifs d’élèves par classe à la rentrée prochaine. Ces moyens en baisse sont notoires dans les écoles et établissements scolaires du quartier. A Victor Hugo, par exemple, les dédoublements des classes ne sont plus possibles et certaines options ne sont plus assurées. Ainsi, les cours de grec et de latin n’apparaissent plus dans les emplois du temps. Tour comme certaines activités sportives comme la piscine. Que dire également des cours d’informatique et de mathématiques qui, en raison de classes surchargées, ne permettent pas de placer tous les jeunes devant un ordinateur par exemple.

Ces difficultés concernent tous les niveaux, de l’école primaire au lycée. Beaucoup s’interrogent quant à la qualité de l’éducation pour les enfants du quartier. Le mouvement ne s’arrêtera pas là semble-t-il. D’autres actions sont envisagées. Conscients de l’importance des bienfaits de l’école sur leurs enfants, les parents sont déterminés à ne pas lâcher pour l’affaire.