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Jura : Le premier Espace à la vie affective relationnelle et sexuelle du Jura est installé à Poligny

Ce mercredi 5 février a été inauguré le premier Espace à la vie affective relationnelle et sexuelle (EVARS) du Jura, à Poligny. Cette appellation est désormais attribuée aux plannings familiaux, suite à la réforme de 2018. Cette dernière donnait la responsabilité de l’implantation d’un EICCF aux délégués en charge des droits des femmes et à l’égalité dans chaque département. Si l’intitulé change, les missions restent les mêmes mais sont « restructurées Â», comme nous l’explique Céline Jusselme, déléguée départementale aux droits des femmes et à l’égalité. « On a essayé de retoiletter tout ça, c’est quelque chose qui n’avait pas été fait depuis des années. Des missions s’étaient peut-être perdues sur le territoire national Â». Le but n’étant pas de concurrencer les centres de planification placés à Saint-Claude, Dole et Lons-le-Saunier, adossés au centre hospitalier, le conseil départemental a dessiné une zone qui pouvait être pertinente quant aux besoins des jeunes. Poligny est vite sortie du lot, puisque la ville accueille plus de 1000 étudiants par an, grâce aux nombreux établissements scolaires aux alentours.

Au 13 rue du Général de Gaulle, jeunes, adultes ou encore familles peuvent être accueillis les mercredis après-midi des semaines paires, entre 14h et 17h. « On présume que les jeunes sont plutôt disponibles à ce moment-là Â», ces derniers étant la principale cible de ces structures. Une conseillère, détachée par le Centre d'Information et de Consultation sur la Sexualité de Besançon (CICS 25), sera à disposition. L'association doubienne n’est pas inconnue dans le Jura puisqu’elle intervient déjà en milieu scolaire sur la question de la sexualité.

Même si pour l’heure, Céline Jusselme veut pérenniser la structure de Poligny et « ne souhaite lancer plein d’espaces sans pouvoir assurer leur continuité Â», d’autres projets sont dans les esprits. « L’idéal serait d’en installer un à Saint-Amour Â».

 

 

Quelles sont les missions d'un centre de planification ?

Même si ces structure s'adressent principalement aux jeunes qui souhaitent parler de leur vie intime sans en tenir informée leur famille, toute personne peut demander conseil. On y trouve des informations sur la contraception ou les infections sexuellement transmissibles. On peut s'y faire prescrire la pilule, entamer une procédure d'Interruption Volontaire de Grossesse (IVG) ou encore se faire dépister, et ce dans l’anonymat le plus total.

Mais la sexualité n'est pas le seul domaine de ces centres. On peut se confier à un(e) conseiller(e) sur ses problèmes familiaux, amoureux ou personnels.