Depuis quelques jours maintenant, la liste « Besançon Verte et Solidaire » a ouvert son local de campagne, installé dans le quartier Battant à Besançon. Claire Arnoux, la tête de liste du collectif, ne cache pas que cette implantation correspond à une opportunité, mais aussi à un choix délibéré de se situer dans un quartier « populaire ». Ce local sera ouvert du lundi au samedi de 16h à 19h. « Il permettra aux militants de se retrouver et « d’accueillir les gens qui se posent des questions » explique Mme Arnoux. C’est également à l’intérieur de ce local, que « des auditions programmatiques » seront créées. Il s’agit de vidéos thématiques qui sont diffusées sur le site internet du collectif : besanconverteetsolidaire.fr
La campagne se poursuit. Claire Arnoux le confirme : « Nos rencontres avec le milieu associatif se passent super bien. Nous sentons un gros ras le bol de l’ère Fousseret.et de la majorité sortante, qui se décline en trois listes, Alauzet, Cordier et Besançon par nature » explique-t-elle. Et de poursuivre : « Il y a un besoin de quelque chose de neuf à Besançon ». Rappelons que politiquement, cette liste, soutenue par la France Insoumise, a fait le choix de ne pas rejoindre la liste d’union de la gauche, composée des écologistes, socialistes, communistes, génération-s et du collectif « A gauche citoyens » ». Et ainsi de partir seule. « Pour nous, c’est inenvisageable de bétonner les Vaîtes. On veut défendre la gratuité des transports en commun, supprimer les arrêtés antimendicité, le mobilier anti-SDF, … . Nous sommes les seuls à le proposer. La question n’est pas avec qui et comment l’on part, mais qu’est-ce que l’on propose » complète la candidate. Pour Mme Arnoux, pas question également de cohabiter « avec des sortants qui portent le bilan désastreux de l’ère Fousseret »
