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Besançon / Orientation : " On ne pense pas assez aux jeunes qui ne veulent pas suivre la voie conventionnelle"

Ce samedi, Micropolis Besançon accueillait le salon du lycéen et de l’étudiant. Un nouveau rendez-vous de l’orientation très plébiscité par les jeunes et leurs familles. Pour cette nouvelle édition en terre bisontine, plus de 3000 personnes étaient attendues. Sur place, les visiteurs ont pu rencontrer une soixantaine d’intervenants issus d’écoles et d’organismes de formation : BTS, DUT, Classes préparatoires, universités, grandes écoles, écoles spécialisées, … les propositions ne manquent. Reste néanmoins à trouver la voie qui correspond le mieux à ses attentes, ses envies et ses possibilités. Précisons que l’organisation de ce rendez-vous tombe à point nommé dans une période où les écoles de la région organisent leur journée portes ouvertes. A l’université de Franche-Comté, elle aura lieu le 1er février prochain.

Réforme du lycée et du baccalauréat oblige, le constat est sans appel, « les jeunes s’intéressent de plus en plus tôt à leur orientation Â». Dès l’année de 3è, certains adolescents franchissent le pas, mais majoritairement, c’est lors de leur première année au lycée que les jeunes y réfléchissent plus sérieusement. L’obligation de choisir trois spécialités pour la classe de première oblige parents et enfants à se poser les bonnes questions. Les jeunes visiteurs l’admettent, « cette période importante est angoissante Â». « La première question qu’ils nous posent porte le plus fréquemment sur les options à conserver en terminale pour espérer rejoindre l’établissement souhaité » explique ce professeur. Des interlocuteurs le plus souvent démunis et très hésitants. « C’est compliqué de répondre. On nous vend une réforme qui ouvre des portes et offre de nombreuses possibilités de formation, mais c’est tout le contraire» lance-t-il.

Ce samedi, Micropolis Besançon a accueilli de nombreux lycéens, mais également des étudiants en réorientation ou à la recherche d’une poursuite d’études. Les jeunes le reconnaissent ces initiatives sont très appréciables. « Elles permettent de poser toutes les questions que l’on a en tête et de rencontrer les bonnes personnes Â». Néanmoins, tous n’y trouvent pas leur compte, comme Mathis, venu chercher des informations pour organiser l’année de césure qu’il souhaite faire à la fin de l’année. « On pense pas assez aux jeunes qui ne veulent pas suivre la voie conventionnelle Â» conclut-il.