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Manifestation du 17 décembre : « Une chasse à l’homme dans les rues de Besançon »

Par la voix de Pascale Letombe de la CGT et Frédéric Vuillaume de Force Ouvrière, les syndicats sont unanimes, « la répression policière Â» à l’encontre des manifestants à Besançon est bien réelle. Concernant la manifestation du 17 décembre, portant sur la réforme des retraites, il est évoqué « une chasse à l’homme dans les rues de Besançon Â». « C’est du harcèlement. Ils devaient faire du chiffre » explique Pascale Letombe, secrétaire régionale de la CGT santé. Certains évoquent même des violences policières. « Un adolescent aurait reçu un coup de pied de la part d’un policier Â» nous explique-t-on..

Frédéric Vuillaume, leader syndicaliste et gilet jaune engagé, explique qu’en un an, il a été placé « Ã  cinq reprises en garde à vue Â» et a connu « une perquisition Â». Après un an de confiscation, son ordinateur et son téléphone portable ne lui ont toujours pas été rendus. Mardi, c’est son porte-voix qui a été pris. Tout un symbole. Sa dernière interpellation a eu lieu mardi dernier. Mr Vuillaume et un jeune militant, tout jeune majeur, ont été libérés après 20 heures de garde à vue.

A sa sortie, le charismatique syndicaliste s’est vu remettre une convocation pour comparaître devant la justice en février prochain. Au total, ce sont six personnes, dont deux mineurs, qui ont été arrêtés ce mardi en début d’après-midi dans la cité comtoise. On leur reproche d’avoir fait entrave à la circulation.