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Besançon : Mobilisation pour dénoncer la précarité étudiante

Ce mardi soir, à Besançon, une cinquantaine de personnes se sont rassemblées devant le restaurant universitaire de la Bouloie pour soutenir l’étudiant lyonnais qui s’est immolé vendredi dernier devant le bâtiment du CROUS et dénoncer la précarité qui touche de plus en plus d’étudiants en France. A Besançon, comme partout ailleurs, des étudiants sont obligés de travailler durant leur année universitaire pour pouvoir financer leurs études. Ce qui provoque des échecs et des abandons. L’association Solidaires Etudiant(e)s réclame "une prise de position publique, et officielle de la part de la Ministre Frédérique Vidal et du Gouvernement". Ses membres appellent le gouvernement "à prendre des mesures d’urgence : la réquisition des logements vides et le déblocage de fonds d’urgence pour aider les étudiant(e)s les plus précaires".

Une précarité persistante

Pour François, assistant social au CROUS à Besançon, la précarité étudiante est bien réelle. Le travailleur social explique que, faute de moyens, des étudiants ne peuvent manger qu’une fois par jour. François admet également qu’il est difficile pour des jeunes issus de famille modeste ou pauvre de suivre des études supérieures en France. La CGT étudiants et salariés dénonce les dysfonctionnements du CROUS à Besançon, avec notamment, pour cette rentrée, un retard qui a été pris dans l’attribution des bourses, contraignant des étudiants à avancer leurs frais d’inscription, les mettant dès le départ dans la difficulté. Il a fallu qu’ils attendent ce mois de novembre pour voir leur situation se régulariser.

La politique d’Emmanuel Macron

Anthony Poulin, l’élu écologiste bisontin, en charge de la vie étudiante pointe, « la responsabilité du gouvernement Â», qui se doit de « garantir des bonnes conditions aux étudiants pour étudier, de garantir des logements décents, de proposer un revenu minimum acceptable et des conditions correctes pour garantir l’avenir des jeunes ».