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Environnement : encore "beaucoup d'efforts à fournir" concernant les déchets d'activités économiques d'après la DREAL

Différents centres de tri de déchets d’activités économiques de la région ont été contrôlés récemment. Les inspecteurs de la Direction Régionale de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement (DREAL) de Bourgogne-Franche-Comté ont mené ces inspections après un constat plutôt pessimiste. Ce dernier montre en effet que 50% des déchets admis en décharge sont des refus de tri, dont la majorité proviendrait de ces fameux centres tri dans le collimateur de la DREAL.

De ces contrôles ressort un fait : la plupart des centres ne disposent que d’un seul grappin d’extraction, leur permettant de trier seulement les gros éléments tels que les grands cartons et les palettes. Le reste part donc en décharge. Un problème alors que la Loi de Transition Énergétique pour la Croissance Verte avait fixé, en 2015, l’objectif d’une réduction de 30% des tonnages de déchets admis en décharge d’ici 2020. Une baisse qui peine à se faire ressentir, surtout quand on sait que 92% des déchets des sites visités par les inspecteurs partent à la déchetterie.

 

Un tri non respecté à la base

Il faut dire que certaines industries ne font pas avancer la situation. Le « tri 5 flux Â» (celui du papier, carton, plastique, verre, bois et métal) ne serait pas assez présent dans les industries et entreprises à l’origine des déchets d’après la DREAL. Elle rappelle pourtant que cette mise en place est obligatoire depuis 2016 pour les producteurs de plus de 1100 litres de déchets par semaine. Et de rajouter que « les centres de tri de déchets d’activités économiques ne sont pas en capacité de compenser une absence de tri chez le producteur du déchet Â».

D’autres inspections sont prévues durant cet automne et en 2020, toujours dans ces centres de tri mais aussi chez les producteurs.