Grande journée de mobilisation des agriculteurs ce mardi partout en France. A l’appel de la FDSEA et des Jeunes Agriculteurs, une cinquantaine de tracteurs et environ 150 personnes se sont déplacés dans la capitale comtoise, où les engins agricoles ont été garés devant la préfecture. Ces derniers dénoncent « le agribashing » dont ils se disent victimes. Ces professionnels interpellent également Emmanuel Macron sur la signature des accords CETA et Mercosur qui, selon eux, « ne respecte pas les accords négociés dans le cadre des Etats Généraux de l’alimentation ».
Parmi les manifestants, des agriculteurs, des filles et fils d’agriculteurs, des citoyens et quelques gilets jaunes. « Ce sont des bosseurs, qui n’arrivent pas à joindre les deux bouts. Ce n’est pas normal » explique Jeannine. « Ils nourrissent les Français. Ils ne comptent pas leurs heures. Ils ont des crédits par-dessus la tête. Je les admire. C’est un métier qui n’est pas de tout repos. Ils prennent difficilement des vacances » ajoute Solange.
Maxime, jeune agriculteur
Jeune agriculteur de 26 ans, Maxime est en cours d’installation dans le secteur de Baume-les-Dames. Le jeune homme explique que le quotidien est difficile. Il ne sait pas, lorsqu’il devra nourrir sa famille, s’il pourra encore exercer ce métier, tant les charges et les contraintes sont nombreuses. Néanmoins, cette profession, Maxime, il l’a dans le sang. Ce métier, il l’affectionne tout particulièrement. Le plaisir de s’occuper des animaux et la fierté de produire de la nourriture pour le pays tout entier ne le feront pas changer d’avis pour le moment. « Je suis heureux de me lever tous les matins pour exercer ce métier » ajoute-t-il. Le jeune Doubiste compte sur le soutien de tous les Français. « Il faut arrêter de nous décrire comme des pollueurs. Si les gens préfèrent consommer des produits provenant de l’étranger, c’est leur problème, mais c’est bien dommage » conclut maxime, fier d’être paysan.
