Choix du secteur :
Se connecter :

Besançon / Municipales 2020 : Génération’s rejoint le collectif de gauche

A Besançon, à cinq mois des élections municipales, la gauche a décidé de partir unie et d’oublier les divisions. Exceptée la France Insoumise, les écologistes, les communistes et sans doute les socialistes ont choisi de ne pas multiplier les candidatures. Il en va de la présence au deuxième tour et de l’éventuelle victoire finale. Ce jeudi soir, c’est la section Génération-s du Grand Besançon, la formation politique de Benoît Hamon, qui vient d’annoncer son ralliement. Avant de donner son accord, ses membres ont souhaité avoir des garanties. Parmi les orientations innégociables, la signature du pacte de transition écologique et ses 32 mesures, la lutte contre la pauvreté, l’accueil de migrants et la démocratie participative. Concernant ce dernier point, le parti a souhaité un conseil municipal composé d’élus et de gens engagés. Les 50% de citoyens, responsables associatifs et syndicaux souhaités au départ ont été abaissés, à la demande des autres partis, à 30%. Génération-s va militer également pour la création d’une assemblée citoyenne, qui aura pour mission de faire des propositions et de contrôler l’action des élus.

Barbara Romagnan, Elise Aebischer, Kevin Bertagnoli, Marcel Ferreol et leurs petits camarades ne veulent pas brusquer les échéances, même s’ils reconnaissent que la question des places au sein du prochain et éventuel conseil municipal de gauche a toute son importance. Néanmoins, le parti « prône l’unité Â» et veut d’abord réfléchir et élaborer le programme à venir. Un projet politique qui continuera à s’étoffer ce samedi lors du grand rassemblement citoyen prévu au Kursaal, avec les autres formations politiques, les associations partenaires et les Bisontines et Bisontins.

Même si l’on reconnaît que le contexte politique est favorable à la gauche en terre bisontine, en référence notamment aux résultats des dernières élections européennes, le parti sait aussi qu’en politique rien n’est gagnée d’avance. En tout cas, la formation politique n’envisage pas de laisser la gestion de la ville de Besançon à la droite. « Vous imaginez Ludovic Fagaut ou l’extrême droite à la tête de la cité Â» concluent les membre de Génération-s