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Intoxication à Morbier : encore de nombreuses interrogatons

Peu avant 13h, le procureur de la République du Jura a annoncé lors d'une conférence de presse qu'une enquête était ouverte et confiée à la brigade de recherches de Besançon. Le chef d'enquête retenu sont les blessures involontaires par manquement à une obligation de sécurité. Pour l'heure, toutes les pistes sont envisagées.

Des cinq élèves hospitalisés, quatre ont pu rentrer chez eux et être auditionnés. Mais leurs explications n'éclaircissent pas la situation. Tous n'ont pas mangé à la cantine de l'école ou les en-cas proposés lors de l'évènement sportif. Cependant, tous ont déclaré avoir bu de l'eau sur place. Toujours d'après le procureur, l'Agence régionale de santé (ARS) aurait fait des tests sur l'eau du réseau mais pas celle des pichets.

Après les prélèvements sanguins et gastriques soumis aux élèves, des examens toxicologiques doivent être effectués sur les produits consommés hier après-midi, des brioches tranchées sous vide et des sirops. En parallèle, le proviseur du collège de Morez affirme que l'établissement n'aurait pas changé de fournisseur par rapport aux sorties précédentes. Si toutefois les analyses ne permettaient pas d'établir de causes chimiques, le procureur envisagerait alors des troubles psychosomatiques liés au stress de l'épreuve.

Ce matin, Jean-François Chanet, recteur de l'Académie de Besançon, s'est rendu au collège  pour assurer une rentrée sereine et "souligner la qualité du travail de coopération et de coordination entre les acteurs institutionnels, préfecture du Jura, agence régionale de santé de Bourgogne-Franche-Comté, tribunal de grande instance de Lons-le-Saunier et services de l’Éducation nationale".