C’est un projet industriel, mais aussi avec une grande valeur humaine et sociale sur lequel travaille actuellement des étudiants et des chercheurs de l’ENSMM, l’école nationale supérieure de mécanique et des microtechniques de Besançon. A la demande de l’athlète paralympique franc-comtois Julien Casoli, l’établissement bisontin, qui forme les ingénieurs de demain, travaille sur la reproduction de gants, utilisés par le sportif lors de sa pratique sportive, pour avoir une meilleure emprise sur les roues de son fauteuil. Facilitant ainsi sa vitesse et sa propulsion. En parallèle, et toujours à sa demande, l’ENSMM et ses forces vives portent une réflexion sur un système permettant de capter la puissance pendant l’effort à l’entraînement pour mieux le moduler et ainsi mieux se préparer avant une compétition.
Pour l’heure, grâce à la mobilisation de tous ces cerveaux, un préprototype a vu le jour. Comme son nom l’indique, il devra encore être amélioré, avant d’être finalisé, et sans doute être utilisé en compétition. Ce travail nécessite une véritable collaboration entre les différents acteurs. Pour Damien Teyssieux, maître de conférences à l’ENSMM et chercheur à l’institut Femto-ST, l’intérêt d’un tel projet est double. Il est riche dans le registre de la transmission de savoirs et leur application, mais il se déroule également dans un contexte humain toute aussi intéressant et formateur.
