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Besançon / Cantines scolaires : Rencontre avec le sénateur Jacques Grosperrin

Le chiffre semble être une réalité. Entre 400 et 500 enfants, faute de place, sont privés de restauration scolaire à Besançon. Une situation qui a fait réagir le sénateur Jacques Grosperrin, également chef de l’opposition au conseil municipal bisontin. L’élu a dernièrement partagé sa réflexion dans un communiqué de presse. Un écrit diffusé après avoir reçu le collectif « cantines en colère Â», composé de parents concernés par cette situation. Pour le sénateur, la Ville de Besançon doit répondre à la demande des familles et se mettre en conformité avec la loi.

Concernant l'’étude sur le sujet, sollicitée par la majorité municipale, Mr Grosperrin « n’y voit pas l’intérêt Â». « Quand on veut repousser un sujet gênant, on crée une commission Â» explique le parlementaire. Pour Mr Grosperrin, « la nouvelle équipe municipale devra s’emparer du sujet Â». Il  liste deux problèmes : la production de repas et les locaux pour accueillir les enfants. Dans un premier temps, il suggère de faire appel à des prestataires extérieurs, tout en décentralisant parfois les lieux d’accueil dans des écoles, des maisons des jeunes et autres structures capables d’accueillir du public. D’autre part, pour Jacques Grosperrin, le dédoublement des repas en maternelle, comme c’est déjà le cas en primaire, est une nécessité.  

Enfin, l’élu bisontin s’interroge sur la manière dont a été pensée la cuisine centrale bisontine, qui est au maximum de ses capacités de production. « On nous l’avait présentée comme une Rolls-Royce Â» commente l’élu. « A plus ou moins long terme se posera la question de la construction d’une nouvelle infrastructure, mais pour l’heure, pour Mr Grosperrin, il convient de prendre les bonnes décisions pour répondre aux difficultés du moment.