Ce vendredi, en pleine journée internationale du sport universitaire, Jacques Bahi, président de l’université de Franche-Comté, et Chrystel Marcantognini, présidente du comité régional olympique et sportif de Bourgogne Franche-Comté, ont signé une convention de partenariat visant à permettre le projet de création, à Besançon, du premier centre d’études et de recherches olympiques universitaire en France (CEROU).
Si le projet se confirme, ce qui semble ne faire aucun doute, la structure bisontine sera unique en France. En 2019, 43 centres d’études olympiques universitaires sont réparties dans 24 pays. Cette dynamique s’inscrit dans le cadre du label Génération 2024, que l’université a dernièrement décroché.
Le Cerou franc-comtois aurait pour mission de développer des activités de recherche, d’éducation et/ou de diffusion d’informations liées au phénomène olympique. Cette nouvelle instance va ainsi permettre de multiplier les liens entre différents acteurs comme le comité international olympique, le centre d’études olympiques, les comités nationaux olympiques, les fédérations internationales, l’agence mondiale antidopage, … , programmer des actions éducatives, créer des nouveaux diplômes, développer un réseau de chercheurs et d’échanges entre universités ou encore mettre en place des évènements nationaux et internationaux.
Dans la dynamique de Paris 2024, les différents acteurs y voient une nouvelle étape à franchir. Désormais, la balle est dans le camp de l’université de Franche-Comté qui doit se positionner définitivement sur cette initiative pour lui donner un réel coup d’envoi et une totale légitimité.
