Voilà qui n’est pas très flatteur pour la région Bourgogne Franche-Comté. La société HelloWork (qui édite les plateformes RegionsJob, ParisJob, Cadreo), spécialiste dans le domaine de l’emploi, du recrutement et de la formation, vient d’éditer une étude sur la mobilité professionnelle interrégionale. Pour étayer ses arguments, elle s’est intéressée à la manière dont ses 7 millions d’ utilisateurs ont consulté les offres d’emploi qu’elle propose durant le 1er trimestre 2019.
Dans ce palmarès, la Bourgogne Franche-Comté arrive en fin de classement. Un peu plus de 4% des candidats s’intéressent à notre région. A contrario, 12,4% des candidats qui cherchent un emploi dans une autre région le font en Auvergne-Rhône-Alpes. Arrive ensuite la Nouvelle-Aquitaine qui progresse nettement par rapport à 2018 (12,2% soit +2 points par rapport à 2018). Les Pays de la Loire (10,3%), PACA (9,5%) et la Bretagne (9,4%) complètent le podium. En revanche, la région parisienne n'attire que 5% des candidats à la mobilité régionale. Alors qu’elle est le premier bassin d’emploi en France, avec 20% des offres d’emploi à pourvoir sur ce site.
Près de la moitié des bourguignons-francs-comtois veulent quitter leur région
Par ailleurs, il apparaît, selon cette même étude, que 43% des actifs bourguignons et francs-comtois , qui consultent les offres proposées par HelloWork, ont une envie d’ailleurs. L'Île-de-France, en plus d'une faible attraction sur les candidats des autres régions, a du mal également à fidéliser ses propres actifs. A l'inverse, PACA (26%), la Bretagne (29%) et l'Auvergne-Rhône-Alpes (29%) sont les régions avec les actifs "les plus fidèles".
