La philosophie a lancé ce matin, les épreuves écrites du baccalauréat 2019. Une édition qui se déroule dans un contexte particulier, avec la grève de la surveillance lancée par un collectif d’enseignants opposé à la réforme du lycée de Jean-Michel Blanquer, l’actuel ministre de l’éducation nationale. Selon les candidats que nous avons rencontrés ce matin à la sortie de l’épreuve, devant le lycée Victor Hugo à Besançon, « aucune difficulté n’est apparue ». Les jeunes n’ont pas pu nous confirmer s’ils avaient en face d’eux des enseignants ou d’autres personnels de l’éducation nationale. « Ils ne se sont pas présentés, mais on n’a pu composer dans de bonnes conditions » expliquent ces jeunes candidats. « Seul un oiseau est venu perturber notre sérieux » ajoute l’un d’eux.
Est-il possible d’échapper au temps ? A quoi bon expliquer une œuvre d’art ? La morale est-elle la meilleure des politiques ? Le travail divise-t-il les Hommes ? Reconnaître ses devoirs, est-ce renoncer à sa liberté ? La pluralité des cultures fait-elle obstacle à l’unité du genre humain ? Voici les sujets sur lesquels les futurs bacheliers ont planché, à moins qu’ils aient choisi de se concentrer sur l’explication de texte. Comme chaque année, les élèves de terminale scientifique ont quitté les lieux plus rapidement que les autres. Pour les autres filières, la réflexion s’est prolongée au-delà des deux premières heures de l’épreuve, dont la durée globale est de 4 heures.
Les épreuves écrites du baccalauréat vont se poursuivre jusqu’au lundi 24 juin. Les résultats du 1er groupe seront connues le vendredi 5 juillet.
